Commémoration et remise de médailles

Le 14 juillet nous célébrons la France et ses valeurs.

La liberté, l’égalité et la fraternité.

C’est Thomas Vincent, Maire et conseiller départemental, accompagné du député Christophe Naegelen, du conseil municipal des jeunes, et des élus, qui a eu l’honneur de passer en revue le corps des sapeurs-pompiers de la commune, lors de la cérémonie du 14 juillet au Monument aux Morts.

Le président des Anciens combattants et AFN a remis la médaille de la bravoure à Hervé TISSERAND, nouveau porte-drapeau de la section.

Deux sapeurs-pompiers ont accédé à un grade supérieur :

Caporal-Chef Christopher AMELON est nommé au grade de sergent ;

Remise de fourragère à Louis BOUCLET après un an d’ancienneté et de formation.

Après la revue du matériel exposé sur la place, l’Harmonie Jeanne-d’Arc a emmené le cortège jusqu’au complexe sportif en musique, où le Comité des fêtes les attendait pour l’apéro-concert suivit des festivités du traditionnel 14 juillet.

Que s’est-il passé le 14 juillet 1789 ?

Source : GEO : Google News

En 1789, la France connaît une période de crise majeure. Les récoltes ont été mauvaises et le prix du pain atteint des sommets. Le travail se fait plus rare, le pouvoir d’achat des plus pauvres dégringole et ces derniers sont confrontés à plusieurs épisodes de famine et la révolte gronde.

Quand de vives tensions agitent le royaume de France, Louis XVI mise sur la tenue des États Généraux au mois de mai pour apaiser les esprits. La tentative de réunir les représentants des trois ordres (la noblesse, le clergé et le tiers-état) ne réponds pas aux attentes du tiers-état et se solde par un échec en demi-teinte. Les députés qui représentent le peuple s’unissent lors du serment du Jeu de Paume pour rédiger une constitution pour mettre un terme à la monarchie absolue.

Inquiet, le roi use de sa puissance militaire pour dissoudre cette assemblée. Les députés du tiers-état appellent tous leurs partisans à les rejoindre dans cette lutte.

Le 13 juillet, les barricades et les tranchées fleurissent dans les rues de Paris. Les Gardes Françaises n’obéissent plus à Louis XVI et se mettent à la disposition des parisiens. Le 14 juillet 1789, des centaines de parisiens se rendent aux Invalides pour s’armer, puis envisagent de se procurer plus d’armes en investissant la prison royale de la Bastille. Mais l’accès leur est refusé, et la situation dégénère : une bataille s’engage et la prison est assiégée. Après des échanges de tirs de canon et de fusil, le gouverneur De Launay baisse les armes vers 17h et baisse le pont-levis de la forteresse royale. La prison est alors pillée, ses défenseurs sont massacrés et les quelques prisonniers s’y trouvant alors sont libérés.

La prise de la Bastille marque le début du soulèvement populaire qui s’est propagé dans toute la France. Très vite, le peuple se soulève dans tout le pays, soutenu par les artisans et la bourgeoisie.

Le 14 juillet a été déclaré comme jour férié pour célébrer la fête nationale le 6 juillet 1880 lors de l’institution de la loi Raspail. Le texte fait partie d’un ensemble de mesures visant à commémorer la prise de la Bastille qui symbolise la fin de la monarchie absolue et l’union de la Nation. Par cette loi, les communards parisiens bénéficient de l’amnistie et les communards déportés ou exilés peuvent ainsi revenir en France et « La Marseillaise » devient l’hymne national officiel de la France.