Claude Durupt a vécu la libération du Val-d’Ajol. Il raconte

Article de presse paru dans Vosges Matin – 11 sept. 2018

Claude Durupt, l’un des derniers membres de Rhin et Danube, revient sur la libération de la commune du 18 septembre. Ce jour-là, il a aidé les alliés et les a guidés sur les hauteurs ajolaises.

Mardi 18 septembre, Le Val-d’Ajol commémorera sa libération.

 Domicilié sur la route de Plombières, Claude Durupt est né en décembre 1925 à Fougerolles. C’est l’un des derniers membres de Rhin et Danube, surnom de la première Armée commandée par De Lattre de Tassigny.

Il a assisté à l’arrivée des alliés et les a guidés : « Le 18 septembre 1944, j’ai aperçu des éclaireurs de l’avant-garde d’un régiment américain arrivant de Luxeuil. Une patrouille de quatre hommes dont un portant une radio s’est approchée de moi. Avec des gestes et quelques rares mots de français, ils m’ont fait comprendre qu’ils voulaient observer ce qui se passait sur la route entre Fougerolles-Le château et Le Val-d’Ajol.

Avec Jeannot Gury nous les avons conduits sur les hauteurs de La Battelieule, sur un point de vue aujourd’hui envahi par la forêt, pour qu’ils puissent voir au moyen de jumelles, l’activité ennemie dans les faubourgs ajolais. La voie étant libre, un char américain est arrivé du lieudit « Larrière » vers la rue du Devau. Ces soldats avaient débarqué en Provence. »

Son épouse, Jeanne, avait 14 ans à l’époque et habitait Hamanxard. Elle se souvient que les Allemands ont cantonné deux jours dans le hameau puis se sont repliés vers les Hautes-Vosges. Hamanxard a été libéré par trois chars américains qui venaient d’Outremont. C’est à cette occasion que la future institutrice en Haute-Saône a découvert le chewing-gum.

13 mois et 21 jours d’engagement

« Je me suis engagé en octobre 1944 pour une durée de 13 mois et 21 jours, c’est ce qui est écrit sur mon livret militaire. J’ai été équipé à Remiremont pour rejoindre le GRP 350 – groupe de fabrication du pain du régiment de ravitaillement et d’intendance. D’octobre 1944 à Noël 1945, j’ai suivi les troupes d’abord à Colmar, où nous sommes restés même pendant la contre-offensive allemande, puis dans le Würtenberg au Sud de l’Allemagne », raconte Claude Durupt qui était présent à la libération de la commune du Val-d’Ajol.

Vidéo : Vosges télévision du septembre 2018

Une rentrée estivale à l’école du centre

La météo était plus que clémente, un nombre impressionnant de parents d’élèves avaient accompagné leurs enfants pour cette rentrée des Classes 2024.

Quelques jours avant les professeurs avaient fait leur prérentrée pour préparer le programme de l’année scolaire à venir, c’était aussi la présentation de leurs nouveaux collègues suite au départ en retraite de Mme Nathalie ROUSSE, et de M Rémy LANGLASSÉ.

Présentation des enseignants :

TPS / PS : enseignante Mme Maure Lisa et ATSEM Mme Séverine BOMONT

PS/MS : enseignante Mme MATHIOT Lucile et ATSEM Mme Stéphanie OUGIER

GS : enseignante Mme THIERY Stéphanie et ATSEM Mme Sandrine LAROCHE

CP : Mme LAURENT Elisa

CE1 : Mmes MANGIN Adeline et TASSIN Justine

CE2 :  Mme THIEBAUT Sandrine

CM1 : Mmes MATHIEU Audrey et MATHIEU Bénédicte

CM1 : Mr Christophe COLNOT et Mme ITTY Sophie.

Mme CENDRIER Leslie AESH pour les enfants à besoins particuliers notifiés par la MDPH. En attente d’un emploi service civique. (Contacter la directrice si intéressé).

La classe de TPS et PS a été rénovée, et l’escalier de l’accès aux classes a été remplacé.

Pas de changements particuliers dans les programmes (juste, nouveaux programmes d’Education Civique et morale en cm1).

L’école poursuit ces projets en lien avec l’éducation au développement durable pour une labellisation E3D ainsi que ces projets culturels et artistiques avec notamment un projet musical en partenariat avec le professeur de musique du collège Mme Blanchet et l’Harmonie Jeanne D’arc.

L’association des parents d’élèves finance cette année l’achat des fournitures (50%), les transports scolaires pour les sorties et l’aménagement d’une salle multi-activités (cuisine, bricolage…). Un grand merci à tous les bénévoles qui tout au long de l’année œuvrent pour le bien-être des écoliers.

Travaux sur les départementales N° 20 et 23.

Le conseil départemental a financé les travaux de réfection des routes, par la pose d’un nouveau macadam, rue de Plombières, de l’entrée du village jusqu’au pont Cherreau, La rue des Halles, et le carrefour situé près du bar des sports.

Le dallage manifestait depuis quelques années des signes de faiblesse, malgré plusieurs tentatives de réparations, la décision a été prise de remplacer le dallage déficient par du macadam, comme par le passé.

La météo étant clémente, et les équipes compétentes et organisées le chantier prévu pour une durée de 5 jours, c’est réduit à trois jours.

Rentrée des classes à l’école Ste Marie

La rentrée des classes s’est effectuée le mercredi 28 août pour les enfants de la maternelle, les plus petits ont le privilège de garder encore quelques minutes papa et maman pour se familiariser avec ce nouveau lieu et leur maîtresse pour l’année scolaire à venir. Le doudou bien serré dans contre eux sert à les réconforter.

Pour les enfants des classes du primaire rentrés le jeudi 29 août, ce n’est qu’une routine, ils apprécient de retrouver leurs camarades de classe.

Tous les enfants ont apprécié le relooking de la cour, courir, jouer, et faire du vélo est un plaisir sur un macadam fraîchement posé. La deuxième étape de ce projet est la végétalisation du site agrémenté de quelques accessoires de repos, (bancs etc).

Au programme cette année: travail particulier autour du langage oral et écrit, et de la communication non-verbale.

Petit moment de convivialité entre parents offert par la direction autour d’un café et brioche, après la rentrée des enfants dans leurs classes respectives.

Présentation des enseignants :

Directrice, Muriel RICHARD ;

Petite et moyenne section : Aurélie REMAÎTRE avec son ASM Sylvaine BUREN.

Grande section et cours préparatoire : Cindy ADAM avec son ASM Sarah CHAGNIOT.

CE1/CE2, Isabelle SIMON et Muriel RICHARD. 

Regroupement d’adaptation : Muriel Richard

Agent polyvalent : Vanessa Bailly.

Mariage du mois D’Août

mariage val d'ajol

18 août : Aurore BONNEFOI employée de commerce et Guillaume LAMBOLEY technicien de bureau d’études, en présence de leurs deux filles Jade et Ambre, ils sont domiciliés à La Croisette lieu-dit du Val-d’Ajol.

24 août : Tiphaine CHARIER gestionnaire de paie et Jeff MOUGEL employé livreur, le mariage a été suivi du baptême civil de leur fils Nino.

Décès du Mois d’Août

08 août : Mme Paulette FROIDEVAUX, née GALMICHE à l’âge de 93 ans, mariée à André FROIDEVAUX décédé en 2009, 4 enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

09 août : M André MAROTEL à l’âge de 85 ans, marié à Bernadette GALMICHE,        2 enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

13 août : M Jean-Noël DURUPT à l’âge de 72 ans, célibataire, demeurant au Val-d’Ajol.

16 août : M Robert LYONNET à l’âge de 88 ans, marié à Julienne VIRY, 2 enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

24 août : M André (Dédé) MOUGENOT à l’âge de 92 ans, marié à Madeleine MARTIN, 2 enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

Les Jeux’dis de l’été

Les  Jeux’dis de l’été est une initiative de la municipalité. Pour la 2ème année des animations ont eu lieu sur la place de l’Hôtel de Ville certains jeudis de l’été, et les mercredis avec l’arrivée du container « Micro-folies » animation mise en place à l’initiative des Vosges secrètes.

Ce container rouge équipé d’un matériel télévisuel et numérique, permettait grâce à des tablettes d’accéder à des jeux et des milliers d’œuvres artistiques, en réalité virtuelle provenant des musées parisiens. Cet outil visait à apporter la culture en milieu rural de manière accessible et innovante.

Les enfants et les adultes ont apprécié les jeux sur tablette et les équipements de réalité virtuelle.

Jeudi 4 juillet : Inauguration des Jeux’dis de l’été, exposition sur le patrimoine Ajolais et de ses randonnées guidées et commentées. La météo capricieuse n’a pas permis la chasse aux trésors, et la visite de l’église.

Jeudi 25 juillet : animations sportives de volley, du tir à l’arc, basket, et pétanque, jeux divers suivis d’un barbecue convivial.

Jeudi 8 août : la musique ; concert Francofolies, atelier d’écriture, Scrabble Ajolais et CCPVM.

Jeudi 29 août : jeux autour de la biodiversité avec les amis de la nature, pêche virtuelle avec AAPPMA, dessins sur cailloux et office du tourisme. Dégustation de glaces.

La caserne devenue le couvent des Clarisses

C’est en 1849 que Joseph Bezanson, industriel à Breuches, achète au Val-d’Ajol lors d’une vente aux enchères, l’usine des frères Cabasse. Les frères Cabasse qui venaient de Remiremont avaient construit le premier tissage industriel de la vallée de Combeauté vers 1822 après avoir racheté et transformé l’un des plus vieux moulins du centre racheté à la famille de Bonaveture Fleurot.  Les Cabasse comptent alors parmi les contribuables les plus imposés de l’arrondissement de Remiremont avec une importante usine à Pouxeux.   

Mais en 1839, les bons frères Cabasse qui s’associent avec la société alsacienne Schlumberger et Steiner pour ouvrir une nouvelle usine à la Croix s’embarquent sans le savoir dans une aventure rocambolesque. En effet, le banquier spinalien qui promet de les aider à financer ce gros investissement est hélas un habile escroc. Dans le collimateur de la justice, Il est mis en faillite à l’instant même où les Cabasse lui confient la totalité de leur patrimoine à titre de garantie. Non seulement, les Cabasse ne percevront pas le moindre centime car le prêt n’a pas encore été débloqué mais leurs biens déposés en gage seront mis en vente par l’administrateur judiciaire du banquier véreux sans pouvoir faire opposition.  

Joseph Bezanson né à Gray en 1793 était un ancien capitaine de cuirassiers qui restera célibataire.  Il meurt à l’âge de 77ans en 1870, c’est-à-dire dans une période combien délicate. Mais ses activités dans le département voisin sont des plus prospères. Il a fait construire à Breuches un magnifique château qui n’enlève rien à sa réputation de patron très paternaliste. Lorsqu’il lègue ses affaires par testament à ses neveux il leur dira : « vous serez à la tête d’une belle fortune mais je vous crois assez sensés pour ne pas compromettre par de folles dépenses exagérées une si belle position ».

Donc son usine du Val-d’Ajol sera essentiellement dirigée par ses neveux Paul et Charles. En 1930, les Bezanson possèdent au Val quasiment tout le bâti compris entre la place de l’église et la rivière la Combeauté auquel s’ajoutent d’autres immeubles plus éparses situés entre la rivière et la rue du Dévau dans lesquels seront logés de préférence des contremaîtres ou le veilleur de nuit, et parfois de simples ouvriers chefs de famille très dévoués.

En 1867, les Bezanson feront l’acquisition d’un vaste terrain agricole qui appartenait aux héritiers de l’ancienne ferme des Lemasson qui se trouvait dans le prolongement de leur joli patrimoine. Ils y construisent dès 1867 une première maison qui sera suivie en 1869 d’une imposante caserne conçue pour loger confortablement sur trois niveaux une vingtaine de familles. 

Mais hélas, se dessine à la fin des années 20 la pire des crises économiques. Les Bezanson en feront les frais comme beaucoup d’autres patrons. Dans l’étude des recensements des populations effectuées tous les 5 ans, rares sont les individus signalés comme chômeurs sauf entre 1921 et 1936 période durant laquelle ils se multiplieront trop souvent, hélas.

Pour mettre leur usine de Breuches à l’abri de la tourmente, les Bezanson réorganisent toute leur industrie. Leur patrimoine du Val-d’Ajol sera petit à petit sacrifié. L’importante caserne qui n’a plus de raison d’être sera achetée vers 1936 par une bien curieuse société dénommée « société immobilière du Val » que personne ne connaît. Elle est en fait tout de même dirigée par la famille de Buyer.  La famille de Buyer n’en est pas à un coup d’essai. Elle avait déjà procédé de la même manière pour créer 20 ans plus tôt l’école Saint Charles à la barbe de la municipalité, certes, mais pas du curé qui était complice.

En fait cette fois, il s’agissait de créer dans la plus parfaite des discrétions un couvent pour les sœurs Clarisses. Un projet qui finalement fut très bien accueilli. Nombreuses furent en effet les demoiselles de bonne famille de la commune qui y trouvèrent refuge.

En 1934, le notaire Moutillard avait adressé par courrier au conseil d’administration de la Coop Agricole de la rue de la gare une offre dans laquelle il proposait des locaux encore disponibles ayant servi de tissage sur 3 étages. La Coop se trouvait en effet à l’étroit dans ses locaux de la rue de la gare. Mais une coopérative ouvrière qui deviendra les Coopérateurs de Lorraine existait déjà sur le site des Bezanson. Et les syndicats ouvriers étaient déjà passablement excités. Mieux valait la paix que la guerre. Les bâtiments de la rue de la gare furent tout simplement agrandis.  

Le élus du conseil municipal ont visité dernièrement le couvent des soeurs Clarisses racheté en 2011 par la commune, sous le mandat de M Jean Richard. Désirant connaître l’historique de cette bâtisse Daniel s’est attelé à la tâche….

Anciennes cartes postales, plus photos d’une visite du patrimoine communal en 2014.

Une belle prise

Après quels efforts, et des sueurs froides Gédéon Aubry a pêché dans la rivière La Combeauté à Faymont, non loin de la maison familiale, une belle truite arc-en- ciel, mesurant 56 cm et pesant 2kg 950g.

Gédéon est un passionné de la pêche, de nature et de musique, tous les membres de la famille sont musiciens au sein de l’Orchestre d’Harmonie Jeanne d’Arc de la commune.

Quelques photos des sorties d’initiation à la pêche organisée par l’association de la pêche du Val-d’Ajol et du Girmont- Val-d’Ajol, (AAPPMA) en collaboration avec l’OTSI et la MJC pour les enfants tout au long de l’année, et les touristes en villégiature en période de vacances.

Une fête foraine estivale

Chaque année au mois d’août les manèges s’installent sur la place du Sô pendant une bonne dizaine de jours.

Petits et grands enfants ont profité de cette ambiance champêtre, un peu dépassée à l’époque des parcs d’attractions actuels.

Ces enfants devenus parents maintenant, gardent la nostalgie de la fête au village. Après le repas de famille du 15 août, » on allait à la fête », il fallait jouer des coudes pour monter sur les manèges, la chenille ou les autos tamponneuses.

Les forains occupaient tout le centre du village, les parents investissaient les loteries, les tirs et les terrasses de cafés pendant que les enfants s’amusaient.

Robert Meyer dit « Bibi » a 70 ans est issu d’une lignée de forains, lui il vient depuis 1979, et c’est à son tour de passer le flambeau à son fils Mayron pour gérer « le Tokito » nouveau manège composé de wagonnets serpentant sur des rails.

Absente l’an passée la chenille était présente, le « Cass’ Dall » s’est relooké, ainsi que d’autres attractions.

L’inauguration 2024 a eu lieu en présence des élus du conseil municipal, de quelques commerçants et les forains.

Le jeudi 15 août, un superbe feu d’artifice a été offert aux Ajolais et vacanciers par les forains à la nuit tombée.

Journées des sites remarquables du goût

Voici 10 ans la première édition des sites remarquables du goût s’installait sur la place du monument, à l’initiative de de l’ancienne municipalité dont le Maire était Jean RICHARD. Ces journées remplacent la foire du 15 août qui avait lieu le lendemain de la fête dans la rue de gare, foire qui a périclité au fil du temps, n’ayant plus de forains pour venir déballer.

Cette autre animation prendra le relais, et cette année une nouvelle animation a vu le jour, « Une guinguette au parc des Épinettes » qui vient renforcer la semaine de la fête du 15 août.

Le Val-d’Ajol ayant eu le label et classé « Site remarquable du goût » de Lorraine, grâce à l’Andouille, il rejoint ses sœurs déjà promues, Le Kirsch de Fougerolles, le Comté, Les Chablis, les miels ETC…

Guinguette sur les rives de la Combeauté

A l’initiative du comité des Fêtes dont la présidente est Frédérique Deschamps et de ses adhérents, un après-midi guinguette a eu lieu dans le parc des Épinettes, créant une animation supplémentaire de redynamisation de la semaine de la fête patronale du 15 août.

Des chapiteaux, pour l’orchestre, une piste de danse, une buvette des tables et des bancs, le tout à l’ombre des arbres, et bordé par la rivière « La Combeauté ».

Ce fût un succès, le public a apprécié la fraîcheur des lieux, l’ambiance familiale, l’orchestre et leur répertoire des années 70 et plus.

Le désir de tous, et que d’autres animations similaires ai lieu à cet endroit, en période estivale.

Accueil des vacanciers du mois d’Août.

En ce dimanche 11 août, le salon des sites remarquables du goût, le marché dominical et le stand de l’accueil des touristes étaient installés sur la place de l’Hôtel de Ville, tandis que la fête foraine avait investi la place du Sô pour le 15 août, fête patronale dont même les anciens ne se rappellent plus depuis quand elle existe !!!!.

La confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol avait invité les touristes en villégiature sur le territoire, à venir découvrir les Vosges Méridionales et ses spécialités gastronomiques.

Les Maires des communes Messieurs « VINCENT » ont présenté les atouts de leur territoire, après le discours du président de la Confrérie, qui a remonté le temps sur l’origine et la naissance de L’Andouille du Val-d’Ajol et de sa confrérie.

La dégustation de charcuteries locale a été très appréciée, dont la reine des plateaux, était bien-sûr l’Andouille du Val-d’Ajol, ainsi que les boissons rafraîchissantes.

L’accueil des vacanciers s’est déroulé dans une ambiance conviviale entre touristes et Ajolais, au son de l’épinette, joué par Simone.

La flotte d’artisans et commerçants rajeunit

Le Val-d’Ajol a vu voici quelques années, de jeunes artisans s’installer au sein de la commune, et la plupart sont des enfants du pays.

Un concept de distributeur de béton, ou « self béton » pour professionnels et amateurs vient d’être installé sur la commune, route de Fougerolles en face du fumé Campagnard, à l’initiative de Jean-Yves MOUGENOT, un enfant du pays et quarantenaire dynamique.

 Après avoir obtenu son diplôme de chaudronnier, il travaille dans diverses entreprises de la région, et voulant revenir au pays, c’est en 2013 qu’il s’installe sous l’appellation « Fermetures Jean-Yves MOUGENOT ».

Depuis quelques années les entreprises de maçonnerie du village n’ont pas toujours trouvé de repreneur, se faire livrer les matériaux pour faire son béton devenait difficile.

Le projet lui trottait dans la tête depuis quelque temps. Suite aux études de marché et toutes les formalités d’usage (de l’achat du terrain jusqu’à l’inauguration), le « Self Béton » est bien installé …sur du béton… cela coule de source…

Le fonctionnement s’apparente à celui d’une station-service de carburant.

Vous choisissez votre béton ou mortier parmi les dix recettes proposées, et vous positionnez votre camion ou remorque sous le tapis roulant, et vous êtes servi. (ne pas oublier sa carte bancaire)..

Une même station a été installée sur la commune de Vagney depuis deux ans et son rendement est très satisfaisant.

Redynamiser la commune

Depuis quelques années, la sono de la commune avait arrêté de fonctionner, pas pour des raisons techniques, mais par faute d’animateurs bénévoles.

Lors du premier mandant de Philippe FAIVRE, vers 1985, l’union des commerçants et artisans (l’UCAV) a le projet d’installer une sono pour animer le marché le dimanche matin, ainsi que d’autres manifestations, l’équipe de l’époque un peu récalcitrante finit par accepter le projet.

L’UCAV finance l’achat, la commune fournit un local, donne l’autorisation d’installer les haut-parleurs, et finance une partie de la gestion.

René FEUERSTEIN au micro et Michou CHOLLEY aux platines ont œuvré durant plus de 25 ans, en collaboration d’autres animateurs professionnels dont Francis GALLAIRE entre autres, pour de grands évènements, comme la foire aux Andouilles, le centenaire de la Mairie en 2011 et le centenaire de l’armistice de 2018.

L’âge et la santé ont contraint Michou et ensuite René à céder leur place avec regrets, Quentin ANDRÉ et Laura MOUGENOT prendront le relais quelques années, mais le travail et les études les mèneront vers d’autres pays, ainsi que leurs successeurs. Elle ne fonctionnera qu’a diverses manifestations avec des professionnels.

Depuis la mi-juillet la sono a repris vie.

Le sujet de relancer l’animation musicale sur le marché dominical a été décidé entre les élus du conseil municipal.

Depuis le 14 juillet, jour de la fête nationale, les haut-parleurs du centre-ville ont repris du service.

Chaque dimanche de 9h à 12h, (Nicolas, Martine, Pascale, Ludivine et Marie), des élus volontaires se relaient à tour de rôle pour la faire fonctionner. La mise en route se fait via une clé USB avec une playlist variée entre chansons françaises actuelles mais aussi des morceaux anglophones.

La sono fonctionnera tout au long de l’été lors de diverses animations, exemple : chaque dimanche vers 11h45, le nom du gagnant du tirage au sort du panier de l’été offert par l’UCAV sera diffusé.

Redynamiser la commune est l’objectif du conseil municipal en place.

Décès du mois de Juillet

02 juillet : M Jean-Paul BOBBY demeurant au Val-d’Ajol

 05 juillet : Mme Yvette GRISÉ, née COURTOIS, âgée de 79 ans, 2 enfants demeurant route du Dandirant au Val-d’Ajol.

10 juillet : M Jean-Paul BERNARDIN, âgé de 75 ans 1 enfant, demeurant le Moineau au Val-d’Ajol.

19 Juillet : M David MICHELIN à l’âge de 40 ans, 2 enfants, demeurant au Val-d’Ajol

 19 juillet : Mme BLUCHE Viviane, née ROMARY, âgée de 75 ans, 1 enfant, demeurant au Val-d’Ajol

24 juillet : Mme Odette MATHIEU née COUVAL âgée de 95 ans, 8 enfants, demeurant à Noiregoutte au Val-d’Ajol.

Chasse aux cailloux bleus

Pourquoi une chasse aux cailloux bleus cette année !!

L’association Asperger Vosges et Love OnThe Rocks du Val-d’Ajol, se sont mobilisés pour organiser cette chasse aux cailloux le dimanche 28 juillet, pour sensibiliser le public à l’autisme.

En effet, c’est au contact des autres qu’une personne autiste va développer une anxiété et un besoin d’isolement, c’est face aux lumières et aux sons générés au quotidien autour d’elle qu’elle va ressentir une surcharge sensorielle.

Pour certains autistes, refuser de dire que l’autisme est un handicap revient à nier les difficultés qui sont trop présentes pour être tues. On parle alors d’handicap invisible, qui n’est pas apparent mais pourtant bien présent et aussi difficile à vivre qu’à faire comprendre autour de soi.

Le bleu c’est l’espérance d’être considérés comme des personnes normales, avec quelques différences, mais pouvant s’adapter avec de la bienveillance et du respect envers elles…

Les familles venues à cette chasse ont apprécié l’accueil des organisateurs de la manifestation et les ont félicités de soutenir l’association Asperger dans leur démarche pour soutenir et faire connaître cette cause.

Les cailloux ont été déposés dans un périmètre bien défini du centre-ville, certains permettaient de gagner des lots offerts par des commerçants partenaire de l’évènement.

Un panier garni trônait sur le stand, pour en devenir acquéreur il fallait trouver son juste poids. C’est Christine Mangin, (dont les parents sont Véronique et Hervé Picard) qui a trouvé le poids. Le panier pesait 6 kilo 695g.

Un grand MERCI à tous, et à bientôt pour une prochaine chasse…

Une journée sur le site de l’Hôtel Enfoncé

Dès six heures du matin grand Branle-bas dans la grande tranchée les exposants venus d’ici et d’ailleurs ont investi cette allée forestière les pieds un peu dans la boue, vu la pluie tombée quelques heures auparavant. Mais s’était sans compter sur le soleil qui tenait à être présent en cette journée estivale.

Les membres de l’association des parents d’élèves des écoles publiques, organisateurs de cette animation ont géré d’une main de maître le programme du jour.

Au total 350 randonneurs ont foulé les sentiers balisés de la campagne environnante, découvrant des points de vue sur la vallée de la Combeauté, d’anciennes fermes, des « chellos », et croix de chemins rappelant certains événements du passé.

Les chineurs de la bonne affaire ont trouvé l’objet rare recherché parmi les 150 exposants présents.

Après s’être ouvert l’appétit, en marchant ou en chinant les objets sortis des greniers, ou de derrière les fagots, les visiteurs pouvaient se restaurer d’un repas campagnard, ainsi que des sandwichs ou autres victuailles et rafraichissements tout au long de la journée.

Les patoisants « Des Trois Rivières » ont cuisiné des beignets de cerises (de chez nous), le stock étant épuisé ils ont terminé aux beignets de bluets pour satisfaire les gourmets en fin de journée.

Moment de détente sur des airs de guinguette, pour les amateurs de musique des années soixante, et des danseurs de tout âge.

Rendez-vous pris pour la prochaine année.

Les talents cachés de la vallée de la Combeauté

Comme chaque année, l’association des artistes de la Combeauté expose le travail des adhérents, dans une salle communale du village.

L’exposition de cette année était installée à la maison des associations ‘les Épinettes » à côté de la Mairie.

La présidente de l’association Mme Claudine Girard, a remercié les personnes présentes à l’inauguration, Thomas VINCENT Maire du Val-d’Ajol, Philippe BIETTE adjoint aux associations, quelques élus du conseil municipal, les exposants, et le personnel des services techniques.

Durant une semaine les touristes et Ajolais ont visité l’exposition où les artistes présentaient leurs œuvres. Certains exposent depuis plusieurs années, mais présentent de nouvelles réalisations au gré de leur inspiration.

Quelques nouveaux membres se sont inspirés de nos paysages Ajolais pour les reproduire sur toile.

L’association Rayon de Soleil installée dans le hall, exposait le travail réalisé par les résidents de l’EHPAD tout au long de l’année.

Un tirage au sort des billets d’entrée vendus tout au long de la semaine, a permis, à quelques personnes, de choisir une des œuvres exposées dans la salle.

La coop agricole et son regretté gérant

La coopérative du Val installée rue de la gare eut en annexe de ses tournées un magasin d’avant-garde avec l’ouverture en 1967 du premier supermarché du village. Il était à peine ouvert lorsque nous nous sommes mariés. Et nous y avons acheté une grande partie de nos accessoires et ustensiles ménagers y compris les couverts de tous les jours. Certains bols et assiettes réputés incassables sont toujours utilisés. C’est dire que c’était un excellent investissement. Pourquoi d’ailleurs courir plus loin puisque nous logions alors place du Sô.  Il est vrai, cependant que nous avions acheté à Luxeuil quelques semaines auparavant un service en porcelaine complet comme le voulait l’usage de l’époque. Lui aussi est presque complet sauf qu’il n’a pour ainsi dire jamais servi sauf pour les grandes occasions.

André Gégout fut nommé gérant de la Coop Agricole à la suite de la réunion du conseil d’administration de la coop du 3/2/1963. Le précédent gérant était Édouard Tisserand qui venait de démissionner pour raison de santé en septembre 1962.  

Daniel est arrivé à la gym en 1963 grâce à la complaisance d’André Gégout qui lui servait du carburant pour sa moto. André avait participé quelques semaines auparavant à une démonstration de la Valdajolaise au Granges de Plombières, et Daniel qui l’avait reconnu et qui avait apprécié la superbe prestation du club ajolais souhaitait s’inscrire sans tarder, et un contact fit donc pris avec Georges Petitjean.

Enfin ce fut encore André Gégout qui appris aux membres de la gym, lors d’une séance d’entraînement, l’assassinat de Kennedy le soir du 22 novembre 1963. 

C’est pourquoi le décès de André Gégout qui fut le dernier gérant de la Coop ne peux nous laisser indifférents. D’autant plus que Daniel pratiquait la gym trois fois par semaine au patronage situé juste en face et que André Gégout qui était originaire de Vagney était lui aussi devenu membre du club de gym appelé « La Valdajolaise ».

 A son arrivée au Val comme gérant de la Coop Agricole, il faisait en effet partie des rares anciens gymnastes comme le nommé Compagnon qui fut quelques années garde forestier au Breuil et qui fut un habitué dans sa jeunesse des podiums régionaux et nationaux, et naturellement Georges Petitjean, le fidèle entraîneur et moniteur de la gym et « Garde Champêtre de la commune ».

A ses débuts, la coop agricole n’était pas seule car il existait deux clans parmi les agriculteurs des environs Elle avait une sérieuse concurrente installée dans un hangar en face de la gare mais elle fit faillite dans les années 30. M Brultey qui tenait café en face prit la suite durant quelques années.

En 1934, en pleine crise économique, le notaire Moutillard fit une offre alléchante qui témoignait du dynamisme de la coop agricole qui se trouvait alors à l’étroit rue de la gare. Il lui proposait de reprendre pour un prix dérisoire une partie des locaux de l’usine Bezanson qui s’étendaient sur 3 étages le long de la rivière.

Mais le conseil d’administration fit preuve de prudence vu le contexte économique préférant agrandir ses locaux rue de la gare.

La croix Lambert réinstallée

A Olichamp, à l’extrême limite de la commune du Val-d’Ajol, se trouve un très ancien calvaire du XVII appelé dans les années 30 la Croix Lambert, lorsque Janot fit le recensement en 1939.

Mais en 2024, les gens du coin la connaissent aussi sous le nom de croix Soury.

Or, nous avions déjà une croix Soury sur la commune. Elle se trouvait à la Croisette à 200 m de la ferme Vial mais elle était signalée à l’état de ruine en 1939. Elle a depuis disparu sans laisser de trace sauf qu’il existait bien une famille de cultivateurs et une fontaine Soury à cet endroit vers 1850.

Peut-être qu’une famille Lambert avait possédé ces terres agricoles ? Une famille Lambert plus connue sous le sobriquet Soury a en effet vécu au Bas d’Hérival. Mais parfois le sobriquet se transmet par mariage et du coup définir le nom de famille qui s’y rapporte ou s’y rapportait tient de l’acrobatie.

Enfin tout de même, pour Olichamp, nous avons une trace de bonne augure trouvée dans une transaction chez un notaire en 1872 qui nous dit qu’une ferme Soury était en indivision entre divers héritiers de la famille Couval. Le maréchal Couval avait obtenu cette ferme d’Alexis Lambert par acte notarié du 6/3/1872.

La croix Lambert, ou Soury, avait été mise à mal par un troupeau de vaches qui venait à sa base lécher une pierre de sel qui faisait partie de leur gourmandise quotidienne. Elle fut donc mise à terre il y a environ 22 ans. Elle avait disparu lors d’une visite du président de l’AMAV le 24/9/2002. Mme Couval avait alors confirmé que le croisillon était en réparation et que tous les éléments étaient en lieu sûr.

Elle vient de refaire surface sous la houlette de bénévoles adhérents d’associations du Val-d’Ajol.

Le socle et le fût ont été restaurés par le Lycée Camille Claudel de Remiremont, le croisillon quant à lui a été restauré bénévolement par Félix Pierré sculpteur. L’assemblage des morceaux a été réalisé par les employés communaux, et pour le croisillon les bénévoles.

Sur recommandation du propriétaire M Bernard Couval cultivateur en retraite, elle a été déplacée de quelques mètres, pour trouver place en bordure d’un chemin communal très accessible. 

La Confrérie accueille les vacanciers

Installé à l’ombre des arbres place du monument, et sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le marché dominical avait pris un air de marché provençal le dimanche 21 juillet, sous un soleil resplendissant.

La célèbre Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol avait invité les touristes en villégiature sur le territoire, à venir découvrir les Vosges Méridionales et ses spécialités gastronomiques, dès 10h au stand de l’OTSI jumelé avec la Maison de la randonnée.

Les Maires des communes, Messieurs « VINCENT », ont présenté les atouts de leur territoire, après le discours du président de la Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol qui a remonté le temps sur l’origine et la naissance de « L’Andouille du Val-d’Ajol » à la campagne.

Habillés de la traditionnelle Blaude et son chapeau en feutre les adhérents de la confrérie, ont présenté à la dégustation des plateaux de charcuterie locale dont « l’Andouille du Val-d’Ajol » qui trône sur toutes les tables en terre Ajolaise, accompagné de boissons rafraîchissantes.

C’est sur des airs d’Épinette joué par Simone que l’accueil des vacanciers c’est déroulé dans une ambiance conviviale entre touristes et Ajolais.

Sur un air d’Épinette.

Une journée placée sous le signe de la convivialité.  

L’équipe du comité des fêtes de la commune était à pied d’œuvre, dès le grand matin, pour recevoir le public au complexe sportif rue des Œuvres, pour les festivités du 14 juillet.

L’Harmonie Jeanne-d’Arc a ouvert les réjouissances avec un apéro concert, après à la cérémonie de la remise de galons et médailles aux sapeurs-pompiers au monument aux Morts.

Un repas champêtre était proposé pour les personnes désirant se restaurer sur place. L’après-midi, les adeptes de la pétanque se sont confrontés lors d’un tournoi, « alors tu la vises ou tu la manques ?? » avec l’accent marseillais de circonstance vu que le soleil était de la partie.

D’autres jeux étaient proposés, comme Le jeu de Mölkky qui a aussi ses adeptes, depuis quelques années en France. La MJC avait mis à disposition ses jeux d’adresse, pour petits et grands enfants.

Vers 18h l’orchestre « Délit Mineure » a animé la fin d’après- midi, pour le plus grand plaisir de son fan club.

Tout au long de la journée le comité des fêtes n’a pas baissé la garde, chacun à son poste pour satisfaire, une envie de boisson rafraichissante, ou une flammekueche, préparée Magali, et cuite au four par Camille. (Un délice).

A la nuit noire, tous les résidents de la vallée de la Combeauté ont pu admirer le superbe feu d’artifice tiré sur le terrain de foot « Paul Deschamps ».

La soirée s’est terminée par le bal populaire animé par Quentin Animation …

Commémoration et remise de médailles

Le 14 juillet nous célébrons la France et ses valeurs.

La liberté, l’égalité et la fraternité.

C’est Thomas Vincent, Maire et conseiller départemental, accompagné du député Christophe Naegelen, du conseil municipal des jeunes, et des élus, qui a eu l’honneur de passer en revue le corps des sapeurs-pompiers de la commune, lors de la cérémonie du 14 juillet au Monument aux Morts.

Le président des Anciens combattants et AFN a remis la médaille de la bravoure à Hervé TISSERAND, nouveau porte-drapeau de la section.

Deux sapeurs-pompiers ont accédé à un grade supérieur :

Caporal-Chef Christopher AMELON est nommé au grade de sergent ;

Remise de fourragère à Louis BOUCLET après un an d’ancienneté et de formation.

Après la revue du matériel exposé sur la place, l’Harmonie Jeanne-d’Arc a emmené le cortège jusqu’au complexe sportif en musique, où le Comité des fêtes les attendait pour l’apéro-concert suivit des festivités du traditionnel 14 juillet.

Que s’est-il passé le 14 juillet 1789 ?

Source : GEO : Google News

En 1789, la France connaît une période de crise majeure. Les récoltes ont été mauvaises et le prix du pain atteint des sommets. Le travail se fait plus rare, le pouvoir d’achat des plus pauvres dégringole et ces derniers sont confrontés à plusieurs épisodes de famine et la révolte gronde.

Quand de vives tensions agitent le royaume de France, Louis XVI mise sur la tenue des États Généraux au mois de mai pour apaiser les esprits. La tentative de réunir les représentants des trois ordres (la noblesse, le clergé et le tiers-état) ne réponds pas aux attentes du tiers-état et se solde par un échec en demi-teinte. Les députés qui représentent le peuple s’unissent lors du serment du Jeu de Paume pour rédiger une constitution pour mettre un terme à la monarchie absolue.

Inquiet, le roi use de sa puissance militaire pour dissoudre cette assemblée. Les députés du tiers-état appellent tous leurs partisans à les rejoindre dans cette lutte.

Le 13 juillet, les barricades et les tranchées fleurissent dans les rues de Paris. Les Gardes Françaises n’obéissent plus à Louis XVI et se mettent à la disposition des parisiens. Le 14 juillet 1789, des centaines de parisiens se rendent aux Invalides pour s’armer, puis envisagent de se procurer plus d’armes en investissant la prison royale de la Bastille. Mais l’accès leur est refusé, et la situation dégénère : une bataille s’engage et la prison est assiégée. Après des échanges de tirs de canon et de fusil, le gouverneur De Launay baisse les armes vers 17h et baisse le pont-levis de la forteresse royale. La prison est alors pillée, ses défenseurs sont massacrés et les quelques prisonniers s’y trouvant alors sont libérés.

La prise de la Bastille marque le début du soulèvement populaire qui s’est propagé dans toute la France. Très vite, le peuple se soulève dans tout le pays, soutenu par les artisans et la bourgeoisie.

Le 14 juillet a été déclaré comme jour férié pour célébrer la fête nationale le 6 juillet 1880 lors de l’institution de la loi Raspail. Le texte fait partie d’un ensemble de mesures visant à commémorer la prise de la Bastille qui symbolise la fin de la monarchie absolue et l’union de la Nation. Par cette loi, les communards parisiens bénéficient de l’amnistie et les communards déportés ou exilés peuvent ainsi revenir en France et « La Marseillaise » devient l’hymne national officiel de la France.

Une journée rando avec Rando Découverte…

Deuxième édition pour le club « Rando Découverte du Pays d’Hérival », trois randonnées étaient proposées aux marcheurs aguerris ou non à la pratique, avec un kilométrage différent suivant leurs capacités physiques.

La météo pluvieuse des derniers jours avait contraint les organisateurs à modifier certaines portions des tracés prévus, mais la pluie ne s’est invitée ce 7 juillet, et les impers sont restés au fond du sac à dos.

Plus de trois cent cinquante personnes se sont inscrits, venus d’ici ou d’ailleurs pour découvrir ou redécouvrir la campagne Ajolaise dotée d’une multitude de lieux-dits.

Le parcours des vingt Km a emmené les marcheurs sur les hauteurs de la commune, en descendant vers Larrière, Le Champ de Fougerolles, (1er contrôle) agrémenté de quelques gourmandises, direction le bois du Chanot, (2ème contrôle), la Ville, Le moulin Taqueré, L’Hôtel Enfoncé, la Feuillée Nouvelle (3ème contrôle), la Battelieule, et retour au point de départ ou l’on pouvait se restaurer et se désaltérer entre amis, et se donner rendez-vous pour la prochaine édition.

Le club de randonnée crée au Val-d’Ajol en 1995 fêtera son trentième anniversaire l’année prochaine.

Une Feuillée Nouvelle qui vous dit tout sur son âge. 

Texte de Daniel GURY.

Il existe en effet sur la commune deux feuillées très connues qui se font face : la Feuillée Nouvelle et la Feuillée Dorothée.

Si la logique porte à croire que la Feuillée Nouvelle est la petite sœur de l’autre, l’examen des archives démontre que c’est exactement le contraire.

En effet, la Feuillée Nouvelle existait déjà bien avant la révolution au cœur d’une forêt qui appartenait alors à la noblesse comme le reste du Chanot. C’est à l’occasion du tracé d’une nouvelle route devant conduire à Plombières, en 1835, que cette feuillée déjà très fréquentée par les baigneurs va faire une cure de jouvence. Car le préfet des Vosges qui a son hôtel particulier au cœur de la station a sous le coude une enveloppe de 5.000 F qui le démange car elle doit impérativement être utilisée dans les moindres délais sans quoi elle sera perdue. C’est en effet un reliquat d’une dotation particulière attribuée par l’État en faveur du thermalisme mais les projets manquent à l’appel. Dans le même temps, il existe à Plombières un organisme constitué de notables et de commerçants qui se réjouit de la mise en chantier de cette nouvelle route et qui admettrait volontiers que l’ancienne Feuillée qui n’est alors qu’une simple clairière offrant un point de vue magnifique sur la vallée de la Combeauté et ses champs de cerisiers puisse disposer d’un confort amélioré.

Une buvette pourrait avantageusement y être installée.  Ces crédits de l’État sont alors une bénédiction.  La distraction des baigneurs peut en effet être considérée comme une amélioration du thermalisme. C’est donc avec l’insistance du préfet que les notables de Plombières vont demander un réaménagement du site. D’où l’appellation « Feuillée Nouvelle » ou encore « Feuillée Communale ». Formules qui seront de suite adoptées par l’arpenteur Tocquaine mandaté par les Eaux et Forêts de Remiremont. M. Tocquaine dans son plan daté du 28/1/1840 nous donne un aperçu très explicite du site avec des parcelles que la commune met en vente par adjudication. Le percepteur de l’époque, François Fleurot, toujours en quête d’une bonne affaire, fait une offre pour acheter l’une de ces parcelles, la plus proche du site. Elle est actuellement occupée par le Chalet des Amis de la Nature. C’est alors une friche marécageuse de peu de valeur mais l’astucieux percepteur promet d’en faire un Eden avec une buvette naturellement. Enfin une autre parcelle située en aval sera également mise en vente car il est prévu de déboiser toute la partie aval du site. Le percepteur quant à lui devra se désister car il doit rendre des comptes sur une gestion douteuse des finances de la commune alors dirigée par son cousin et il sera muté à Corcieux.

D’autres parcelles seront encore vendues par la commune du Val-d’Ajol vu qu’il lui fallait trouver l’argent nécessaire au financement de ces coûteux travaux de voirie. A rappeler que jusque 1840 environ, le chemin principal conduisant à Plombières et qui partait de la Croix passait par le Grépiné et les Charrières.  Plus connu sous l’appellation de « Chemin des Morts », bordé de profonds ravins, l’agent voyer mandaté par le département le trouva en effet trop dangereux car étroit et trop pentu pour être conservé. Sans doute le chemin de Plombières avait-il acquis une triste réputation suite aux accidents mortels dont il fut trop souvent la cause.

Evidemment pour désaltérer les nombreux visiteurs ainsi que les attelages, il fut jugé nécessaire d’aménager sur le site de la nouvelle Feuillée pas moins de trois fontaines. Hélas, la seule source disponible étant située à une altitude peu convenable et par la force des choses la pente étant trop faible pour amener le précieux liquide dans ces trois fontaines, l’approvisionnement en eau de cette Feuillée fut un casse-tête qui ne fut jamais résolu. Les premiers tuyaux en bois vont en effet rapidement se détériorer car ne supportant les desséchements répétitifs de chaque été. Pas moins de 30 sapins avaient tout de même été sacrifiés pour percer les tuyaux nécessaires. Le remplacement par des tuyaux en grés ne fut pas davantage concluant. Seule la fontaine inférieure dite « Fontaine Siméon » put au final être conservée. L’hôtel qui fut construit en 1904 eut à souffrir des mêmes ennuis. Il fallut l’équiper d’une pompe qui souvent tombait en panne.

Une loge en dur fut rapidement aménagée pour recevoir les visiteurs, leur offrir boissons et produits du terroir. Et surprise, parmi les premiers gérants, apparaît alors le nom d’Amé Lambert. C’est un nom que d’ordinaire nous associons à la Feuillée concurrente. Car il s’agit bien du même homme qui vient de faire l’acquisition de la ferme que Dorothée fut obligée de vendre pour payer ses dettes. Mais contrairement à la légende, le bien acquis par Lambert n’est pas encore un vrai site touristique. Ce n’est qu’une modeste ferme avec vaches et cochons que Dorothée tient en indivision avec ses deux frères et sœurs, tous célibataires, sauf que sa terrasse offre un splendide panorama qui reste cependant à aménager. Lambert qui a sans doute des idées derrière la tête va donc faire ses classes dans la réputée feuillée communale située en face. A la belle saison, il s’y rend chaque jour à cheval pour accomplir son devoir de gérant et il ne tardera pas à demander que la commune lui construise un abri pour son précieux attelage. Mais Lambert se lasse vite de son statut peu reluisant de simple locataire. Son bail court du 1er mai 1891 au 30 avril 1894 mais il va y renoncer par courrier du 30/10/1893. C’est alors une femme, Constance Cholley, qui lui succédera de 1894 à 1897. Elle établira à ses frais un orchestre (sorte de gloriette) qui deviendra propriété communale à la fin de son bail.  Se succéderont sur le site d’autres exploitants locataires tous de Laître comme le restaurateur Albert Parisot, puis le cafetier Albert Grosjean. Ce dernier construira l’hôtel qui fut démoli voici quelles années.  Il y passera une grande partie de sa vie. Car Grosjean contrairement aux locataires qui l’ont précédé a obtenu le bénéfice d’un bail commercial appelé 3-6-9.  Une vie toutefois parsemée d’embûche comme sa mobilisation pour la grande guerre. Son épouse qui se retrouve seule avec de jeunes enfants à charge rame pour honorer le contrat passé avec la commune. Son commerce qui vit essentiellement du tourisme est alors touché de plein fouet.

D’un naturel curieux, Napoléon III se rendra bien sûr aux deux feuillées qui surplombent la vallée lors de ses séjours à Plombières. Mais la presse de ces époques témoigne surtout des grands dîners qu’il organisera plusieurs fois toujours à la Feuillé Nouvelle entouré d’une dizaine de notables avec leurs épouses comme le 1/8/1865.  Après tout, c’est bel et bien grâce à l’argent de l’État que cette feuillée est devenue un site remarquable. Il en est un peu le propriétaire.  Souvent le retour sur Plombières devra se faire à la lumière des chandelles et des torches.

Retraites : des départs à l’école du Centre

C’est une surprise pour personne, un moment d’émotion pour tous, mais un jour ou l’autre, c’est l’heure de la retraite qui sonne…

Nathalie et Rémi, ont remercié leurs collègues actuels et anciens et dirigeants en cette fin d’année scolaire à une réception amicale, ou l’émotion s’était invitée.

30 années pour Nathalie, et 25 pour Rémi, au service de vos chers bambins. Mais je vous laisse regarder la vidéo pour partager avec vous cette amicale soirée.

Vive les vacances

Une semaine avant les vacances, tous les écoliers et leurs familles se retrouvent dans la cour de l’école pour fêter la fin de l’année scolaire.

Chaque année les professeurs proposent un spectacle joué par les enfants, de la maternelle au primaire. Poésies chansons, danses, scènes théâtrales, étaient présentées aux parents venus nombreux pour les applaudir.

Divers stands étaient installés dans la cour, où chacun pouvait participer aux différents ateliers, ou s’initier aux jeux d’adresse tenu par les professeurs, les parents, et bénévoles de l’association des parents d’élèves.

Une restauration rapide permettait aux parents et amis de se reposer, et se rafraichir en se remémorant leurs souvenirs d’écolier…et d’autres sujets d’actualités.

Quelques photos et vidéos en souvenirs de cette journée.

Naissances du mois de Juin

Louise fille de VANIER Sébastien agent de sécurité et COLIN Léa sans emploi. La Croisette. Le Val-d’Ajol.

Mayeul fils de MARION Rodrigue kinésithérapeute et ROBERT Solène dentiste. Le Val-d’Ajol.

Mariages du mois de Juin

mariage val d'ajol

Sarah MAGRON, bouchère et Victor REMY Boucher, le couple est domicilié à Arches

Marine GUSTIN, assistante maternelle, et Florian MARCOU employé de l’administration pénitentiaire, en présence de leurs enfants, Lia et Milo.