Olichamp : Réunion participative entre Élus et Habitants.

Mme la Maire et les élus avaient invité les habitants du hameau d’Olichamp à une réunion de travail pour améliorer leur cadre de vie et envisager certains travaux sur cette partie éloignée de la commune du Val-d’Ajol, limitrophe avec Remiremont et St Nabord.

Après le café et les croissants pris en commun, ils se sont déplacés à pied jusqu’à l’embranchement avec la route du Peutet, munis d’un questionnaire et d’un fond de carte IGN du hameau.

Les points abordés : la numérotation des maisons, car en ce lieu-dit les résidences ont poussé comme des champignons voici quelques années. L’eau qui ruisselle sur la route par manque de caniveaux pour l’évacuer et l’étroitesse de la route pose problème.

Le branchement de la fibre numérique.

Un abribus pour le ramassage scolaire.

La circulation, et le non-respect de la vitesse de certains conducteurs.

Les points de collecte des déchets pourraient être dissimulés par une haie d’arbustes, ou une palissade.

Thomas Vincent, adjoint aux travaux a expliqué qu’une étude de forage était en cours pour résoudre le problème du ruissellement des eaux de pluie, par la pose de puits perdu, et qu’un dossier de demande de subvention était à l’étude.

Certains travaux pourraient être envisagés en 2021.

Des Lutins espiègles

Des décorations ont été déposée dans le jardin de l’EHPAD, (résidence « Val de Joye ») par des petits ou grands lutins à une heure ou le marchand de sable est passé pour certaines personnes.

Vous pouvez les admirer en vous promenant, elles sont installées vers l’accès de l’entrée de la Maison de Retraite.

L’idée de décorations sur support grillagé est « empruntée » des décorations de rue de la ville des Ponts de Cée, remarquées, au printemps 2020, lors d’une randonnée. Alors! trois amies de l’association Rayon de Soleil, participant à l’atelier « tricot pompons » ont décidé de mettre une note de couleur aux abords de l’établissement, pendant la grisaille du confinement en s’inspirant de ces réalisations.

 Le but était de garder des liens et passer de bons moments malgré la suppression de la participation aux animations avec les résidents, et d’utiliser et réutiliser toutes sortes de matériaux mis en réserve parfois de longue date. Les cadres en bois datent des années 70, ceux en métal ont plus de 20 ans.

Le travail des résidents pendant cette période d’isolation est mis en valeur, par l’utilisation de différentes techniques en fonction des envies et des savoir-faire de chacune et chacun : tricot, couture, bricolage…

Les petits cadres abordent les thèmes des fleurs, des papillons, de la nature. Les pompons en laine au premier plan qui les mettent en valeur sont l’œuvre de résidents.
Les grands cadres pourraient s’intituler : « 20 000 lieues sous les mers », « les 4 saisons » et « au clair de la lune ».
Tous méritent un regard attentif de chaque élément qui les compose.

 C’est également, un objectif recherché vis-à-vis des résidents et des visiteurs.

Bravos aux lutins espiègles…


Mme Raymonde JOLY fête ses 102 ans

Toujours aussi coquette Mme Raymonde JOLY vient de fêter ses 102 ans, à L’EPHAD au Val-d’Ajol.

La directrice, et le personnel de la Résidence Val de Joye, lui avait préparé une réception dans l’intimité avec ses enfants, le gâteau d’anniversaire a été réalisé par les cuisiniers de l’établissement et un superbe bouquet de fleurs attendait la plus que centenaire.

Raymonde JOLY est pensionnaire depuis 2010 à la maison de retraite, c’est une personne bien connue des Ajolais car son mari était instituteur à l’école du Centre et ils résidaient rue Dame Dorothée dans le village.

Naissance

Une petite Énola est née au foyer d’Eddy ZEUDE, militaire et de Charlotte GEORGES, technicienne de laboratoire, 32B à Larrière au Val-d’Ajol

Rénovation des bancs publics

Deux équipes d’employés, de l’association AGACI basée à Remiremont ont rénové les bancs disséminés sur la commune, ainsi que d’autres travaux de peinture et vernissage du mobilier urbain.

Ce travail avait été mandaté par la municipalité précédente.

Les missions globales AGACI

AGACI est une Association qui apporte une aide et un soutien aux personnes en difficultés.

C’est une association d’aide aux personnes qui a pour but de favoriser leur insertion socio professionnelle, par une prise en charge adaptée à la personne et un accompagnement social personnalisé. AGACI propose différentes activités et actions à caractère sociales, socio-éducatives, socio-professionnelles ainsi que socio-culturelles, de soutien à la parentalité.

Fête de la science

La Fête de la science, s’est tenue à la salle des Fêtes la semaine passée.

Le pavillon des sciences de Montbéliard présentait une exposition à la découverte de la nature et des Forêts.

Les enfants des écoles ainsi que le public ont apprécié les démonstrations et les jeux ludiques et éducatifs divers proposés tout au long de la semaine.

L’association des jardins en terrasse de Plombières les Bains était installée dans le hall, pour proposer une crème apaisante contre les piqûres d’insectes, un mélange de plantain, de miel et d’huile d’olive ou préparer une soupe de potirons.

Des jeux ludiques éducatifs permettaient aux enfants aidés de leurs parents à reconstituer un animal et découvrir son habitat, son mode de vie et son alimentation.

Les plus petits devaient découvrir quels fruits ou légumes poussaient soit sur les arbres soit en terre.

L’association « Une figue dans le poirier » a démontré que l’on pouvait faire de la teinture avec des légumes divers hachés ou écrasés, est quand on ajoute certaines substances la couleur change.  Toute la magie de la chimie !!!.

Hommage à Mr Hervé De Buyer

Un hommage unanime a été rendu à Mr Hervé De Buyer le mercredi 7 octobre en l’église du Val-d’Ajol en présence de sa famille, le Département représenté par Mr Philippe Faivre, la municipalité, ses collaborateurs et personnel des Ets De Buyer, ses amis, les Ajolais et de nombreux anonymes.

Mr l’Abbé Claude Durupt a officié cette cérémonie au cours de laquelle il lui a rendu un très bel hommage.

Mr Hervé De Buyer est décédé le dimanche 29 mars au CHU de Nancy, à l’âge de 87 ans.

Né à Faymont, lieu-dit du Val-d’Ajol, le 29 novembre 1932, baptisé le 6 décembre 1932, il était le fils d’Amaury De Buyer Mimeure et d’Odette Bruley des Varannes, troisième enfant de cette fratrie qui en comptait 4.

Plusieurs témoignages émouvants se sont succédés : celui de son fils Julien, puis ceux d’Alexandre Jacquin, André Petitjean, président de la section locale des AFN, Guilhem Pinault, nouveau président de De Buyer industries depuis 18 mois, ainsi que ceux d’autres intervenants.

« Enfant, il était passionné par la faune et la flore. Il voulait être vétérinaire, il avait un contact avec les animaux qui sortaient de l’ordinaire » dira son fils Julien, et certains ouvriers se souviennent qu’il se sauvait du château pour aller garder les vaches chez « Brigitte » avec « Feuillot ». Pour Alexandre Jacquin, Mr Hervé, ainsi que le nommait l’ensemble du personnel, était pour lui un maître : «  Il m’a tout appris et je lui dois ma réussite professionnelle« .

André Petitjean a salué cet homme de caractère qui s’est engagé à l’âge de 19 ans : sorti 3e de sa promotion, il demande son affectation pour Oran en Algérie, la guerre éclate 3 mois plus tard. De retour en France, il fondera l’association de l’UNC-AFN dont il assurera la présidence départementale quelques années plus tard.

Hervé De Buyer est diplômé de l’E.N.I.L. en 1952.

Le 4 août 1977, il prend pour épouse Mme Danièle Lapinet à Ste Maxime (83). De cette union naîtra un fils, Julien. Il était l’heureux grand-père d’une petite fille prénommée Joa.

Son cursus dans l’entreprise familiale

En 1957, il entre dans l’entreprise en tant que commercial sur les foires et salons.

En 1959, il prend le poste de directeur commercial.

En 1974, à la suite du décès de son père, il reprend les rênes de la société avec son frère Arnaud jusqu’en 1977. Il devient ensuite directeur commercial de De Buyer-Faymont S.A, puis président directeur général de cette même société à partir de 1992.

Ses fonctions au sein de l’entreprise familiale l’amènent à déposer deux brevets d’inventions se rapportant à des containers isothermes produits par l’usine de Faymont.

1988 : Hervé de Buyer entreprend plusieurs virages stratégiques !

– Réorientation vers le marché des hôtels et des restaurants et diversification dans les outils de pâtisserie.
– Création des premiers cercles et moules de formes variées en inox.
Ces changements stratégiques sont également suivis d’un fort développement marketing et la création d’une marque jusqu’à lors inconnue « De Buyer ». Sa stratégie est brillante et prometteuse !

1990 : La décision est prise de se tourner vers le marché professionnel uniquement.
Un pari risqué mais qui porte ses fruits. De Buyer crée de nouvelles gammes de produits pour la cuisine, la pâtisserie et la manutention des aliments, et s’intéresse à l’export.

L’entreprise obtient trophées et médailles tels que le Prix de l’Excellence décerné par Oséo en 2010, ou encore le Prix de l’Innovation Vosgienne 2006 décerné par l’INPI.

2002 : De Buyer revient sur le marché du grand public avec la présentation du premier catalogue «Boutique» au salon Maison & Objet, visant une clientèle de gourmets souhaitant cuisiner à la maison avec du matériel professionnel. Et c’est le lancement de la première mandoline !

2005 : Un nouveau PDG est nommé à la tête de la société « De Buyer Industries »

2013 : Reconstruction du site de production De Buyer, extension et modernisation.

En juillet 2015, la société d’investissement Edify signait avec Hervé De Buyer et son fils Julien le contrat d’acquisition de 100% des parts des sociétés De Buyer Industries et De Buyer.com.

Pas question toutefois de parler de retraite. Hervé De Buyer va continuer à investir, à travers De Buyer Groupe, à l’Imagerie d’Épinal, puis à l’entreprise Febvay à Vagney qui va devenir Erneste. Jusqu’au bout, Hervé De Buyer aura pris soin du tissu industriel vosgien qui lui était si cher.

Il laisse aujourd’hui ses proches et amis dans la peine.

Libération du Val-d’Ajol : 76ème anniversaire

Le 18 septembre, le conseil municipal, les représentants des associations patriotiques et les Ajolais, se sont réunis devant le monument aux Morts pour célébrer le 76ème anniversaire de la libération de la commune.

Mr André PETITJEAN, président de la section AFM, a rappelé que le 141e régiment d’infanterie avait libéré la commune le 18 septembre 1944.

Madame le Maire Anne GIRARDIN a rendu hommage aux combattants tombés durant ce conflit ainsi qu’aux alliés venus libérer le village. L’harmonie Jeanne d’Arc, présente à la commémoration, a interprété les hymnes américain, allemand et français.

Acquisition d’un camion pour les services techniques

La commune vient de faire l’acquisition d’un nouveau camion, un poids lourd de 19 tonnes, pour la somme de 80 000 € environ, destiné au service de la voirie.

Cette compétence « Voirie » avait été rétrocédée à la Communauté de Communes des Vosges méridionales peu après sa création en 1996, celle-ci était composée des communes du Val-d’Ajol, de Plombières-les-Bains et du Girmont- Val-d’Ajol.

Suite aux nouvelles directives gouvernementales, la C.C.V.M. a intégré la Communauté de Communes de la Porte des Vosges méridionales, laquelle n’ayant pas la compétence voirie, l’a rétrocédé aux 3 communes précitées, avec la compensation qu’il se doit.

Les élus et les employés municipaux des services techniques étaient présents pour la réception du camion.

Bonne route à ce nouvel arrivant.

Photos d’un ami.

« Stand Solidaire» alias «Jardin du Tiers Monde»

Le Jardin du Tiers Monde est né d’une initiative du curé, Jean Mougenel, en septembre 1990 dans une partie du jardin de la Cure, laissé à l’abandon.

Le jardinage est confié aux aumôneries des deux collèges, public et privé, sous la gouvernance d’Odile Mathiot et de Marie-Claire Bolmont.

Fleurs et légumes sont semés et plantés, et dès leur maturité, proposés à la vente sur un étal installé sous le porche de l’Église, le samedi soir et le dimanche à la sortie de la messe. Michel Durupt et Marie-Claire Bolmont se relayent pour tenir le stand 6 mois de l’année, de mai à octobre.

Au fil du temps, l’équipe du Jardin du Tiers Monde s’est constituée et des membres du MRJC, du CCFD, du secours Catholique de l’ACE, du CMR, des scouts, du groupe des couvertures de laine sont venus apporter leurs compétences, tant au jardin pour bêcher, semer, sarcler, et récolter, que pour tenir l’étal le dimanche matin.

Le Père Mougenel a toujours encouragé les participants, ainsi que les prêtres qui se sont succédés à la tête de la Paroisse, maintenant tenue par l’abbé Claude Durupt.

Une véritable chaîne de solidarité s’est mise en place : un grand nombre de personnes apporte le surplus de plants à repiquer, de légumes et de fruits. Tout le jardin de la Cure est à présent exploité et six personnes viennent régulièrement pour bêcher, entretenir, récolter et préparer le stand du dimanche.

Treize personnes se relaient par groupes de deux, de mai à octobre. Les donateurs sont de plus en plus nombreux et la clientèle, fidèle et ravie de trouver des fruits et légumes bio, n’hésitent pas à donner plus que la participation demandée.

Depuis deux ans, le Jardin du Tiers monde s’appelle « Stand Solidaire ».

Le partage est toujours identique : la majeure partie est répartie entre le CCFD et le secours catholique, une petite participation à l’atelier de couverture de laine et à un missionnaire ajolais. Depuis le retour de sœur Colette Simonin en France, le Rwanda en a bénéficié pendant trois ans.

Le stand est un véritable lieu de partage et de paroles, vous pouvez les rejoindre pour étoffer l’équipe, qui vous accueillera à bras ouverts.

Apiculteurs : père et fils

Mr et Mme David Vançon sont apiculteurs à Courupt, hameau du Val-d’Ajol. Ils possèdent une bonne quarantaine de ruches, installées sur le territoire ajolais, dans les hameaux de Courupt, Moyemont et au Repoix, mais aussi dans l’enceinte des Ets De Buyer, à l’arrière des bâtiments en lisière de forêt.

Le lien entre De Buyer et les abeilles existe véritablement : outre la démarche environnementale défendue par la société, la cire d’abeille est utilisée pour éviter l’oxydation sur les poêles en tôle d’acier et faciliter le culottage. L’entreprise achète la production des quatre ruches présentes sur le site afin d’offrir des petits pots de miel à ses visiteurs.

Virginie, la maîtresse de maison, gère la vente, David, s’assure de la bonne santé des abeilles, et s’occuper de la récolte. Raphaël, le fils de la maison, a hérité de la passion de ses parents, ses étiquettes sont estampillées « Le miel des abeilles de Raph »

Cette année, la production de miel est excellente et bénéfice de l’appellation d’origine protégée « Miel de sapin des Vosges ».

« Le rucher de Courupt » était présent sur le marché dominical du Val-d’Ajol, avec ses multiples miels d’origine ajolaise.

Contact : 03 29 65 58 32

Le miel est à consommer sans modération !

Réunion-débat sur la réhabilitation des anciens bâtiments de «La Gerbe d’Or»

Une réunion-débat a eu lieu jeudi 24 septembre, à la Salle des Fêtes, en présence de l’Établissement Public Foncier Lorrain (EPFL) mandaté par la Mairie en 2019, pour envisager une restructuration complète de l’ancienne brasserie « La Gerbe d’Or ».

Élise Lacoste et Vincent Bernier, accompagnés par un représentant du bureau d’études « Intensité », ont tracé les grandes lignes de ce chantier à réhabiliter.

Certains des bâtiments sont dans un état de délabrement assez avancé et devraient être démolis, d’autres devront être consolidés.

Le site appartient actuellement à deux propriétaires différents : l’entreprise de transports Grandcolas (installée maintenant sur la zone du Maxard) et un entrepreneur fougerollais qui possède l’ancienne usine de cric SF2A.

Un diagnostic du site a déjà été fait sur la partie transports Grandcolas : pollution, instabilité du sol suite aux infiltrations d’eau de la source appartenant à la Brasserie et d’autres critères environnementaux.

Pour cette réunion, il était question de prendre l’avis des Ajolais sur le devenir de ce site et de sa destination. Trois groupes de travail ont été formés, chacun sur un scénario différent :

1 : La brasserie et les mobilités : mobilité culturelle sociale et sportive.

2 : Eau et trame verte.

3 : La brasserie et le patrimoine au service du vivre ensemble : associatif, culturel, économique.

Après 30 minutes de concertation, l’associatif et le social viennent en tête suivis du culturel et de l’artisanat, dont voici quelques suggestions :

1er groupe :

– « Musée du Val-d’Ajol » : agricole, industriel et patrimonial

– Résidence d’artistes : accueillir des artistes de spectacles vivants, musiciens….

– Activités sportives alternatives, en plus de la pétanque, du tir à l’arc, …

– Halle de commerçants de produits locaux à relier avec l’événement de la foire aux andouilles

2ème groupe :

– Réutiliser le réservoir afin de stocker de l’eau pour les activités agricoles, les jardins privés, les espaces communaux.

– Création d’une turbine pour produire de l’électricité

– Installer l’écloserie de la société de pêche

– Jardin pédagogique

– Serres municipales

– Ferme pédagogique, etc..

3ème groupe :

– Services sociaux regroupés sur le site

– Pépinière d’entreprises

– Musée du patrimoine ajolais

– Structure intergénérationnelle

– Culture de champignons dans la cave (projet déjà envisagé du temps de Mr Georges Grandcolas)

– Espace des solidarités, etc..

La municipalité précédente pensait déplacer une partie des ateliers municipaux sur ce site.

Ceci n’est qu’un aperçu des idées récoltées.

Ce projet pourrait aboutir à l’horizon 2025, 2030 !!!! voire plus. Pour fin 2020, on peut toujours rêver !!! Et pourquoi pas, réinstaller la brasserie de « La Gerbe d’Or » ?

  

Rallye de voitures anciennes sur le plateau des 1 000 étangs

Le samedi 19 septembre, 58 équipages de voitures datant des années 1960 à 1970 étaient rassemblés sur la place du Sô.

Depuis quelques années, ce rallye est organisé par l’association « Vôge Autos Légende Ajolaise » ou Valajolaise. Les badauds présents à cette heure matinale se sont extasiés devant ces beaux bolides datant de leur jeunesse dont certains possédaient le même modèle.

Le parcours programmé depuis quelques mois a été modifié en partie, suite au passage du tour de France.

Les participants sont répartis en trois catégories : découvertes pour les débutants, tourisme pour les habitués et expert pour les passionnés.

Le périple s’est terminé à la Croisette du Val-d’Ajol, au Fumoir Vosgien pour une visite de la fabrication des andouilles, suivie d’une dégustation de divers produits du terroir.

La remise des prix a eu lieu à la Salle des fêtes, après un repas commun.

Randonnée commentée : Voie Romaine et Chemin des Moines

Dans le cadre des journées du patrimoine, a eu lieu au Val-d’Ajol une randonnée pédestre sur les traces des Grandes Processions du XVIIIème siècle, commentée par Mme Paulette QUENEY, passionnée par le passé de la commune :

Départ de la chapelle du Hariol, en empruntant le « haut chemin de Bourgogne » qui pendant plusieurs siècles a relié la vallée de la Moselle à celle de la Saône, et la Lorraine à la Franche-Comté.

Arrêt devant une ferme : commentaires de Jean-Paul sur le maréchal-ferrant Edmond COUVAL installé sur le site, et sur la croix érigée à cet endroit, portant le même patronyme.

Poursuite sur la voie romaine qui reliait Remiremont à Luxeuil-les-Bains (avec bifurcation pour Plombières-les-Bains) avec une pensée aux milliers de personnes qui l’ont parcouru depuis sa construction par les Romains.

Devant le chêne de la vierge, Sylvie relate l’histoire liée à cet arbre, témoin du décès de Joseph PARIS, fils de laboureur installé au Hariol. Le 4 avril 1743, il est mortellement blessé d’un coup de baïonnette à l’abdomen par « les gardes du tabac » armés de fusils qui poursuivaient un contrebandier.

Alors que deux résidences des Chanoinesses de Remiremont apparaissent à l’horizon, récit concernant les Ajolais qui ont fait barrage aux envahisseurs venant de Bourgogne, les empêchant de franchir le col de la Demoiselle.

A Olichamp, une ancienne maison a servi d’école dans les années 1655, preuve en main d’une copie de contrat signé entre le maître d’école et quatre cultivateurs. Les paysans se souciaient déjà de l’instruction de leurs enfants, ceux-ci allaient en classe à la fin des travaux dans les champs, à l’automne jusqu’aux fenaisons en juin, souvent plus tôt pour assurer le gardiennage des vaches en pâtures.

Plusieurs croix datant des 17et 18ème siècles jalonnent la remontée de la route d’Olichamp. Arrêt sur un terre-plein où voici quelques dizaines d’années subsistaient encore les restes d’une ancienne tuilerie.

Passage par le « chemin des moines » : les religieux d’Hérival empruntaient ce chemin pour se rendre à Plombières et Bellefontaine dont ils desservaient les Cures.

Sur le chemin du retour, regard sur la croix du Bosson qui a été restaurée par Félix PIERRÉ, mandaté par l’association des Amis des Monuments Anciens du Val-d’Ajol, ainsi que la croix DEL, à terre depuis bien longtemps, dont les morceaux sont enfouis dans les broussailles.

Retour à la chapelle du Hariol, point de départ de la randonnée, en passant devant la croix  « Méline ».

Lors des grandes processions, les pèlerins se rendaient lors de la deuxième journée au Prieuré d’Hérival où une messe était célébrée, avant de repartir le lendemain au Val-d’Ajol.

Le patrimoine ajolais est riche et passionnant, d’autres randonnées seront programmées l’année prochaine.

Travaux sur la R.N. 57

Du lundi 21 septembre à 21 h, au samedi 10 octobre à 5 h 30, la DIR Est va procéder à des travaux de réfection de chaussée sur la R.N. 57.

Ces travaux, uniquement de nuit, entraîneront la fermeture de la R.N. 57 dans les deux sens de circulation à hauteur de Fougerolles.

Les usagers en provenance de Vesoul et voulant se diriger vers Remiremont seront déviés par la bretelle de l’échangeur de la Gabiotte, RD 57D via Fougerolles centre puis RD 83 en direction du Val-d’Ajol et Remiremont.

Les usagers en provenance de Remiremont et voulant se diriger vers Vesoul emprunteront la bretelle de l’échangeur de Plombières-les-Bains puis RN 157C via Plombières, RD 157B, RD 157 Bis en direction d’Aillevillers, RD 9 via Corbenay, RD 83 puis RD 64 en direction de Luxeuil.

Une déviation sera mise en place pour tous les véhicules.

Décès de Mme Marie-Thérèse HEISSLER

avis de décès

Mme Marie-Thérèse HEISSLER, née Mauffrey, est décédée le 16 septembre au CHU de Remiremont à l’âge de 86 ans.

Elle est née en 1934 et s’est mariée avec Mr Jean HEISSLER, décédé le 4 mai 2020. De cette union, est né un fils, Pascal.

Le couple habitait auparavant à Puzey (70). Elle avait de la famille au Girmont et au Val-d’Ajol. Pour des raisons de santé, tous deux avaient été admis à l’EHPAD de la commune.

Les obsèques seront célébrées en l’église du Girmont-Val-d’Ajol le vendredi 18 Septembre.

Nos condoléances.

Décès de Mme Germaine RICHARD

avis de décès

Mme Germaine RICHARD était la doyenne du Girmont-Val-d’Ajol.

Née le 14 juin 1927 à la Houssière, lieu qu’elle n’a pas quitté depuis sa naissance, elle y est décédée à l’âge de 93 ans.

Germaine s’est mariée avec Mr André RICHARD en 1950, elle secondera son mari dans l’exploitation de leur ferme.

Le couple a eu 3 enfants, Ginette, Jean-Marie et Claudine puis la famille s’est agrandie de 6 petits-enfants et de 13 arrière-petits-enfants.

Son mari André est décédé en 2005.

Elle vivait une retraite heureuse, non loin de sa fille Claudine qui veillait sur elle.

Nos condoléances.

SICOVAD : Le sac Jaune est à la mode…

Pour vous aider à trier, le SICOVAD met gratuitement à disposition dans votre boite aux lettres des sacs jaunes destinés uniquement à la collecte des déchets recyclables.

Une nouvelle distribution de rouleaux de sacs jaunes sera réalisée par un prestataire privé à partir de mi-septembre et ce sur tout le territoire. Pour information, ce prestataire est titulaire de la licence ARCEP, ce qui l’autorise à accéder aux boites aux lettres au même titre que le groupe « La Poste ».

Deux cas de figure :

1. Les agents du prestataire déposeront dans les boites aux lettres normalisées, deux rouleaux de sacs jaunes et un flyer d’accompagnement.

2. Pour les boites aux lettres non normalisées ou non accessibles, seul le flyer pourra être déposé dans la boite aux lettres et fera office d’avis de passage, les rouleaux seront placés à proximité de celles-ci. Les agents laisseront le nombre nécessaire de rouleaux à disposition, à charge à chaque usager de prendre uniquement deux rouleaux de sacs jaunes.

Période de distribution (6 semaines) : du 14 septembre au 23 octobre

En cas de besoin supplémentaires, les sacs jaunes seront toujours disponibles tout au long de l’année à la Mairie du domicile ou directement au SICOVAD.

Info sicovad : https://www.sicovad.fr/Pratique/Bacs-Sacs.html

L’eau, un bien précieux pour tous !

Point sur le réseau d’eau au Val d’Ajol au 11 septembre 2020 :
Nous sommes toujours en période d’étiage (niveau le plus bas d’un débit de cours d’eau), comme ce fut le cas à la même date en 2019. Ces 5 dernières années ont été toutes « compliquées » en termes d’eau. Si dans les 2 semaines à venir, il ne pleut pas (avec un vrai débit sur quinze jours), la situation sera encore plus délicate.

On ne peut pas créer une nouvelle réserve ou inventer une nouvelle source, notre seul outil est une manœuvre du service des eaux pour adapter le réseau d’eau. Mais ce n’est pas miraculeux.

Il nous faut, nous consommateur, être vigilant sur le gaspillage de l’eau (cf. lien article sécheresse) et trouver des solutions d’économie (récupérateurs d’eau, mousseurs de robinet : il est possible de réduire de deux tiers sa consommation d’eau de robinet sans pour autant amoindrir son confort d’usage, …)

Soyons responsables, citoyens et solidaires ! L’eau est précieuse pour tous !

Les métiers d’avenir cherchent des apprentis sur le territoire Vosgien

Jeunes Ajolais, si vous avez entre 16 et 25 ans, et que vous souhaitez apprendre un métier, les filières suivantes cherchent encore des apprentis sur le territoire vosgien : industrie, mécanique, métiers de la pierre, hôtellerie, restauration, tourisme… du CAP/Bac Pro à la Licence Pro/Ingénieur.

Pour tout renseignement, contactez Emilie CHATELAIN, référente des jeunes Ajolais à la Mission Locale de Remiremont :

du lundi au vendredi de 8h15 à 17h00 (fermée au public le mardi matin)

au 03 29 62 39 15 ou ec@mlprv.fr.

Vous pouvez aussi vous rendre sur place : 26 rue Charlet à Remiremont ou sur le site internet : www.mlprv.fr

Val Gym Douce reprend ses activités

En arrêt depuis le 16 mars, suite à la pandémie du Covid-19, le club « Val Gym Douce » reprend ses activités, avec quelques modifications dans son fonctionnement. Aucun cours n’est supprimé, seules certaines mesures d’ordre sanitaire et de distanciation entre en vigueur pour la sécurité de tous : l’accès à la salle de sport est limité à un nombre de participants suivant la surface au sol, tout en respectant les gestes barrière.

Pour les séances d’aquagym, le nombre de participantes est limité pour chaque cours. Pour satisfaire toutes les adhérentes, un cours unique par semaine a dorénavant lieu. Une mesure valable jusqu’à la fin de la pandémie, sans omettre un possible arrêt complet suivant les directives gouvernementales ou préfectorales.

Le club ne prend pas de nouvelles adhésions cette année.

Les horaires sont les suivants.

SALLE DE SPORT

Mardi de 9h à 10h : Atelier Corporel 

Mardi de 10h à 11h : Qi-Gong 

Mardi de 18h 30 à 19h 30 : Gym, reprise à partir du 17 septembre.

PISCINE : AQUAGYM

La séance sera de 45 minutes pour permettre la désinfection des douches et vestiaires, avant l’arrivée d’un autre groupe.

Mardi de 8h à 8h 45 

Jeudi de 11h 15 à 12h 

Vendredi de 11h 15 à 12h

Trop contentes de reprendre leurs activités, les adhérentes et adhérents ont promi de respecter les consignes.

Décès de Mr Henri DAVAL

avis de décès

Hospitalisé au CHU de Remiremont, Mr Henri DAVAL y est décédé à l’âge de 86 ans le 9 septembre 2020.

C’est un 11 janvier 1934 qu’il a vu le jour dans la ferme familiale, 35 route de la Palécôte, dont il a repris l’exploitation à la suite de ses parents.

Il effectuera son service militaire en Algérie à Constantine de juin 1955 à avril 1957 et s’engagera comme pompier volontaire, en rentrant dans son pays natal, de 1957 à 1989.

Le 4 juin 1960, il se marie avec Geneviève GALLAIRE, originaire de Fougerolles. De cette union, naîtront 2 fils, Laurent et Rémi. Il élèvera également Agnès, sa fille de cœur comme il laissait l’entendre. Le cercle familial s’agrandira de 6 petits-enfants : Quentin, Mélanie, Florian, Clara et Clément.

Henri aimait cette vie au contact de la nature, et y était attaché, c’était pour lui une passion. Quand arrivait l’hiver, c’est à la confection de paniers et de charmottes qu’il travaillait, comme tous les cultivateurs de la campagne.

Nos condoléances.

3 veaux tués par un animal indésirable

La région subit la visite d’un animal plutôt indésirable, sur les deux communes limitrophes : Fougerolles et le Val-d’Ajol.

Au GAEC du Haut des Très, Frédéric et Cédric ont découvert trois veaux morts attaqués par un chien errant, ou un loup, en allant traire mardi matin vers 6 h. Cet animal a déjà à son actif plusieurs méfaits sur des brebis, poney (mort de peur), moutons, génisses…

Les habitants craignent pour leur sécurité, car voici bien longtemps, la Chaume a vécu un drame :

Vers 1992, lors de la préparation des sentiers de randonnée, il nous avait été rapporté par des gens de la Chaume qu’une famille Thiéry avait eu autrefois une fillette dévorée par un loup.

Le journal « Courrier des Vosges » du 15 août 1868 relate ce drame qui pourrait avoir donné naissance à une sorte de légende associée au calvaire situé sur le site. Ce que rapporte le journal :

Au Val-d’Ajol : le 9 août 1868, 3 fillettes sont déjà levées à 8 h du matin. Elles jouent à moins de 40 m de leur domicile quand elles sont attaquées par un loup sorti du bois, Julie-Constance Thiéry sera mordue à une jambe tandis que sa sœur Marie-Constance, 4 ans, sera emportée par le loup dans la forêt. Immédiatement, une battue est organisée par les cultivateurs du coin. Ils sortent les fusils et sans attendre, tirent quelques cartouches pour éloigner la bête. Ils ne tardent pas à retrouver la gamine à 300 m des habitations, malheureusement elle était morte et présentait une vilaine morsure à l’abdomen.

On peut en effet parler de légende car le calvaire du Haut des Très date de 1728, donc antérieur à 1868, date du drame.

Ce que dit l’état civil de la commune (acte n° 302) :

Décès le 9 août 1868 de la jeune Marie-Constance Thiéry de la Chaume  âgée de 4 ans seulement, tuée à 8 h du matin. Elle était la fille de Jean-Nicolas Thiéry 43 ans et de Marie-Julie Richardot 44 ans, des cultivateurs installés à la ferme de Château Gaillard. Les déclarants sont le père et un cousin Constant Thiéry, 43 ans aussi cultivateur à la Chaume. 

Petit tour par le Cadastre Napoléonien :  

Le cadastre montre en effet qu’un Jean-Nicolas Thiéry dit Margaine occupe la ferme de Château Gaillard. Mais il existe alors en 1811, 3 Jean-Nicolas Thiéry à la Chaume qui se différencient par leurs sobriquets : J.N. Thiéry dit Franot, J.N. Thiéry dit Margaine et J. N. Thiéry tout court.

Ces Thiéry qui sont en principe tous apparentés. Pour peu que l’on approfondisse les recherches, ils font également partie des familles de nos ancêtres (Gury) et sont en rapport avec le fabuleux héritage Thiéry, ce napolitain devenu milliardaire, resté célibataire. Tous sont également apparentés à Jules Thiéry qui fut à la tête de la brasserie du Val-d’Ajol avant qu’elle ne soit reprise et modernisée par l’Alsacien Gustave Flühr, son gendre.