Commémoration du 8 mai 2021

La commémoration s’est tenue en comité restreint comme l’exige le protocole en cette période de pandémie.

Mme la Maire, Anne Girardin, son 1er adjoint, Thomas Vincent, et quelques représentants des associations patriotiques, étaient présents.

Une gerbe de fleurs a été déposée en l’honneur des disparus, la lecture du discours du ministère des armées a suivi.

Extrait du discours :

« Soixante-seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune et épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi…. ».

En descendant le col du Peutet

Le col du Peutet est à nouveau ouvert à la circulation après un reprofilage de la route à certains endroits.

A l’heure où les chevaux étaient sur quatre pattes, et non pas sous le capot d’une automobile…

L’express de l’est le 23 décembre 1921 : Accident de charretier en descendant le col du Peutet un jour de brouillard

« Mardi soir vers 6 heures 1/2, le nommé Maurice GROSJEAN « camionneur » à Faymont revenant de Remiremont avec une voiture chargée et attelée de deux chevaux.

Étant dans l’obscurité complète par suite du brouillard, dans le tournant d’une descente rapide, le cheval de gauche traversa la banquette et de ce fait coupa les traits et alla dégringoler dans le ravin.

M. Grosjean réussit à maintenir le deuxième cheval sur la route. Étant dans un endroit isolé des maisons il appela à l’aide, et heureusement ses appels furent entendus par des jeunes qui firent prêter secours à M. Grosjean.

Avec beaucoup de peine, ils purent retrouver le cheval qui était à terre entre deux sapins à 50 mètres de la route. Ils furent obligés de le trainer jusqu’à un sentier qui se trouve en dessous, et réussir à dégager les harnais et remettre le cheval sur pied, et c’est par chance extraordinaire qu’il ne se fit aucun mal.

Tout en ayant passé un mauvais moment, M. Grosjean en fut quitte pour sa peur. »

Recensement du Cimetière

La municipalité précédente avait engagé en 2015 une opération de reprise de tombes devant le nombre important de sépultures fortement détériorées. La première étape s’est déroulée en fin d’année 2015 : toutes les tombes concernées ont été recensées et une signalétique a été apposée informant de l’opération en cours et invitant les familles concernées à contacter la Mairie. Puis un second état des lieux a été effectué en début d’année 2019 (délai légal) afin d’entériner la reprise définitive des emplacements de chacune des tombes identifiées et pour lesquelles aucune famille ne s’était manifestée.

Après la procédure officielle appliquée, 130 tombes seront relevées. La tâche va s’étaler sur plusieurs années : les ossements seront placés dans des caisses dans l’ossuaire communal, après avoir été répertoriés.

La première tranche réalisée, 39 places sont maintenant disponibles. Quelques personnes se sont portées acquéreuses d’une concession.

Avant l’enlèvement des stèles, celles-ci ont été photographiées pour constituer un album photos, papier et numérique, accessible aux personnes qui souhaiteraient revoir l’emplacement du défunt, ou pour d’autres recherches.

La société « Gescime » a été retenue en 2019 pour fournir l’application spécifique au recensement. Une application qui permettra sur internet de répondre à une recherche de défunt ou de tombe dans ce cimetière.

Madame Rokhaya Lakh, étudiante en géographie à l’université de Metz, a été mandatée par la nouvelle municipalité pour effectuer le recensement des 1 700 sépultures. Équipée d’une tablette numérique, elle photographie et enregistre les patronymes des personnes inscrites sur les stèles, sur le logiciel de « Gescime, commune du Val-d’Ajol « .

Les plans seront installés aux entrées du cimetière pour faciliter la recherche. Une borne interactive pourrait être installée à terme, qui permettrait à tout un chacun de retrouver la tombe d’un proche sans avoir à parcourir le cimetière de long en large.

Un brin d’histoire

D’autres cimetières ont existé dans la commune. Le premier d’entre eux fut établi au hameau de la croix près de la Chapelle, en témoignent quelques tombes encore présentes au début du 18ème siècle.

La construction d’une nouvelle église à la fin du 15ème siècle, dans la section de Laître, fut l’occasion d’établir une seconde nécropole autour de l’église suivant une tradition séculaire.

Lorsqu’une épidémie de choléra fit ravage dans le centre du village, on pensa à une possible pollution de l’eau des fontaines dont le cimetière en serait la cause. Le 22 vendiémaire de l’an III (1805), on envisagea d’établir un nouveau cimetière en bas de la route de St Bresson mais situé au nord, le sol aurait pu rester gelé en hiver durant des semaines entières.

Un nouveau cimetière ne sera finalement établi que vers 1845. La municipalité optera finalement pour un terrain exposé plein sud. Plusieurs parcelles furent acquises au lieu-dit « sous la côte ».

La première appartenait au richissime percepteur, François Fleurot, de la famille des rebouteux. En 1848, le cimetière déjà trop petit, il fallut acquérir un second terrain appartenant à Grossetête, alors propriétaire du tissage qui précéda l’usine Bezançon.

On dit que Claude-Joseph Fleurot, l’entrepreneur du Haut du Seux chargé de réaliser le nouveau cimetière, fut le premier défunt à y être enterré en juin 1842. Suivant la légende, il serait décédé subitement alors qu’il faisait la sieste à l’heure de midi sur le chantier même. Il n’avait que 55 ans.

Cependant l’acte d’achat du terrain ne fut officialisé que le 25 juin 1843.

La tombe de Claude-Joseph Fleurot fut pieusement conservée par un descendant du Haut du Seux, Jean CLAUDE (dit Frenot), qui l’a entièrement rénovée. On dit aussi que le malheureux entrepreneur fut enterré au milieu du cimetière dont il construisait le mur d’enceinte. C’est pratiquement le cas aujourd’hui du fait des agrandissements successifs. Mais en 1842, sa tombe se trouvait à l’extrémité nord, c’est-à-dire dans la partie la mieux exposée, et non pas au centre. Il est probable qu’il fut enterré à l’endroit où il mourut.  Par contre, il fut bien le premier défunt enterré sur ce lieu étant donné que le nouveau cimetière n’avait pas encore d’existence officielle à cette date.

D’autres agrandissement suivront. Un carré militaire sera installé par l’entreprise d’Henri Vaubourg vers 1922, lorsque l’état français aidera les familles à ramener au pays leurs chers disparus.

La dernière extension date d’une vingtaine environ.

Naissance

Nous apprenons la naissance de Lazare, fils de Sébastien, agriculteur, et Julie DURUPT, née Guyon, chargée de développement économique, élue du conseil municipal de la commune depuis 2020.

Le couple réside à la Chaume, hameau du Val-d’Ajol.

Lazare marque la 13ème génération de DURUPT à demeurer aux Harderots.

Bienvenue à Lazare et félicitations aux parents.

Décès de Madame Marguerite BERLENDIS

avis de décès

Bien connue dans la cité ajolaise, Marguerite est décédée le 30 avril 2021 à son domicile à l’âge de 89 ans. Née VIAIN le 2 avril 1932 au Val-d’Ajol, elle s’est mariée avec Henri BERLENDIS, maçon, décédé en juillet 1983.

De cette union sont nés cinq enfants : Francis, Joël, Jacqueline, Isabelle et Mario. Marguerite était mamie de cinq petits-enfants et sept arrière-petits-enfants. Elle a travaillé quelques années, puis s’est consacrée à l’éducation de ses enfants.

Elle vouait une véritable passion pour les fleurs et son jardin. Sa porte était toujours ouverte pour recevoir sa famille et ses amis.

Ses obsèques ont été célébrées le lundi 3 mai, en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Les bornes frontière du Val-d’Ajol

Sur le territoire ajolais lors de vos randonnées, vous pourrez découvrir des bornes frontières : à la fois limites entre St Bresson et Le Val-d’Ajol ou bien entre Fougerolles et Le Val-d’Ajol, et limites régionales entre la Franche-Comté et la Lorraine.

Ces bornes ont été installées en deux étapes : les premières en 1619, les secondes en 1704, c’est pourquoi elles sont de factures différentes.

Les bornes séparatives des terres de St Bresson furent implantées en 1619 sous la direction des commissaires envoyés par le gouvernement de Franche-Comté, sous le règne de Philippe III, roi d’Espagne, et par ceux envoyés par Henri II, duc de Lorraine.

Un procès eut lieu entre les deux parties. Le bornage ne fut effectué qu’en 1629, soit 10 ans après le jugement rendu en 1619. Il était censé être réglé à frais communs sur réquisition de l’abbé de Luxeuil, passablement agacé des abus commis des deux côtés de la frontière. Les habitants des deux communes limitrophes profitaient en effet de la confusion générale pour se servir en bois à bon marché. Les Comtois prétendaient que leur territoire allait jusqu’à la croix du Jaranceau et le ruisseau des Novelots, tandis que les Lorrains soutenaient qu’ils avaient des droits jusqu’aux Prés Benons.

Les uns et les autres se faisaient quelquefois prendre par les gardes. Condamnés en première instance, ils n’hésitaient pas à faire appel au jugement, au motif qu’il n’existe pas de limite bien définie entre les deux communes et les deux provinces. Le juge se déclarait tout simplement incompétent ou bien il faisait preuve d’une bienveillance extraordinaire qui faisait enrager les seigneurs des deux côtés, et encourageait les délits.

En préambule à ce bornage, chacune des deux parties conduisit les officiers et arpenteurs aux limites qu’elle entendait revendiquer, puis les géomètres firent un rapide calcul pour couper la part en deux et aboutir à la frontière définitive.

La plupart des bornes frontières entre Fougerolles et le Val-d’Ajol ont disparu. Sur l’ancien cadastre de Fougerolles, la limite avec la Croisette, entre la RN57 et les Fauvaux, est matérialisée par une simple ligne droite, qui n’a pas nécessité la pose de la moindre borne sur toute la longueur.

La borne retrouvée à mi-distance chez un cultivateur à la Croisette (qui sert de socle à son « chello ») proviendrait sans doute de la lisière de la forêt au nord. Tandis que celle présente dans une ferme du Sarcenot pourrait provenir des champs Romary, après avoir été déplacée de la forêt vers le lieu dit « La Balance ».

Après la révolution, un nouveau bornage a dû être mis en place dont les plans ont été établis lors d’une reconnaissance des limites. Le procès-verbal avait été contesté par des Ajolais, qui remettaient en question la procédure mais pas le bornage.

Les anciennes bornes ont probablement été arrachées puis laissées sur le terrain à la disposition des propriétaires. D’autres bornes ont ainsi été aperçues vers Groslières dans les années 50.

Il y a toutefois une réserve : selon plusieurs actes notariés établis sous l’ancien régime, des terres qui se trouvent actuellement sur Fougerolles auraient fait partie de la Croisette, notamment les champs Romary vendus en 1784 par Nicolas Romary à Prinet, avocat à Luxeuil. Il n’est donc pas certain que les limites actuelles correspondent à celle en vigueur avant la révolution.

Les bornes situées entre St Bresson et Le Val-d’Ajol sont numérotées. Amateurs de randonnée, vous aurez le loisir de les découvrir sur le circuit d’Outremont et la croix du Jaranceau. L’une d’elle est visible près de la stèle des AFN, rue de Plombières.

Les activités reprennent à « Val de Joye »

Les bénévoles de l’association Rayon de Soleil qui ont été vaccinés contre la Covid 19, ont repris leurs activités dans le respect des consignes en vigueur, et renoué avec les résidents de l’EHPAD Val de Joye, ravis de les revoir.

Mardi dernier, le jardin intérieur a été envahi par les jardiniers qui ont réalisé le grand nettoyage de printemps, sous le regard bienveillant des résidents. Les herbes indésirables ont disparu des plates-bandes, les parterres de fleurs ont retrouvé une nouvelle jeunesse, agrémentés de quelques nouvelles plantes.

Le responsable de l’entretien s’est joint au groupe : la roue du moulin a repris son service, les tables et chaises de jardin ont rejoint leur place sous la pergola.

Pour apporter une touche de couleur et d’originalité, « les arbres à pompons » confectionnés par les résidents ont été mis en place, ainsi que divers décors réalisés pendant les animations.

Dans le bac situé à l’entrée de l’établissement, trône une sculpture garnie de pompons et autres sujets qui accueille les visiteurs.

Le projet de la serre aux papillons, qui ne demande aucun entretien, est en cours de réalisation ; résidents, bénévoles, familles des pensionnaires et visiteurs pourront y apporter leur contribution. De l’avis unanime, cette excellente initiative permet de renforcer les liens entre tous, résidents, membre du personnel et bénévoles de Rayon de Soleil. L’objectif est d’aider à l’amélioration du cadre de vie de l’EHPAD Val de Joye, qui trouve ici, toute sa légitimité.

L’Hôtel Enfoncé

Stéphanie et Anthony MOURAIRE, sont les nouveaux propriétaires de l’Hôtel Enfoncé depuis 2019.

Cette ancienne pension de famille sera reconvertie en chambres et tables d’hôtes.

  L’ouverture est prévue pour cette année.

Un brin d’histoire

L’appellation « Hôtel enfoncé » n’est pas très ancienne et se rapporte sans doute à l’une des multiples légendes qui concernent cet établissement emblématique.

La dénomination officielle est en fait le « Blanc Murger », section de la Croisette, une banale clairière au milieu de forêts appartenant aux chanoinesses jusqu’à la Révolution.

Gisèle GRAVIER (Zouzou pour les intimes), dernière tenancière du café situé à cet endroit, racontait que le site était réputé pour ses carrières de grès vosgien et qu’une cabane rudimentaire faisait office de bistrot au fond de l’une de ces excavations. Les carriers se seraient alors amusés à l’appeler « l’Hôtel Enfoncé » par dérision car ils y séjournaient occasionnellement.

Puis arrive le père Cloléry, le grand-père de Zouzou, qui entreprend de construire au sommet de cette colline une vraie maison en dur, qui fera office de café et même par la suite de pension de famille.

Les Cloléry, nombreux dans le secteur, sont quasiment tous tailleurs de pierres ou carriers de père en fils.

Là s’arrête la légende car la réalité, que l’on peut découvrir dans les archives, ne colle pas avec l’épopée que les descendants Cloléry se plaisent à raconter. 

« Une parcelle de cette clairière communale fut en effet vendue vers 1830 à un tailleur de pierres de la Croisette. Quelques années plus tard, en 1838, son fils Jean-Baptiste Ledoux construisit à cet endroit une petite ferme qui lui permettra d’élever une vache et qui fera par la même occasion débit de boissons. Car la nouvelle route de Plombières au Val-d’Ajol traverse depuis 1835 cette clairière et peut donc amener une clientèle d’assoiffés et naturellement de nombreux baigneurs résidant à Plombières. En fait, Ledoux ne pratiquera ce commerce que durant peu de temps. La ferme faisant café changera souvent de mains. Elle sera de même plusieurs fois transformée puis agrandie. Celui qui lui donnera l’aspect qu’on lui connaît sur les nombreuses cartes postales sera effectivement Henri-Alphonse Cloléry, cultivateur, et à l’occasion carrier, et même bâtisseur ».  

La sympathique Zouzou, réputée pour ses délicieuses tartes aux brimbelles mais qui resta célibataire malgré son charme, avait un avenir tout tracé : succéder à sa mère Laure Gravier, joueuse virtuose d’épinette. Zouzou cessera l’exploitation du café à la fin des années 90. Pour que la licence perdure, et tant que sa santé le lui permit, elle ouvrit encore quelques jours par an pendant la foire aux andouilles ou à la saison des brimbelles.

Naissance

Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de Rose, fille d’Élie Cousin, menuisier, et d’Aurore Vinel, aide-soignante, demeurant 21 rue du Dévau au Val-d’Ajol.

Bienvenue à Rose et félicitations aux parents.

Décès de M. Michel LEDRAPPIER

avis de décès

Hospitalisé depuis une quinzaine de jours, Michel LEDRAPPIER est décédé le 24 avril à l’âge de 80 ans.

Né au Val-d’Ajol le 29 septembre 1940, il a effectué son service militaire en Algérie, il était titulaire de la carte d’ancien combattant des AFN.

Le 23 octobre, il unit sa destinée à Cécile Rouhier puis la famille s’agrandit avec la venue de trois enfants, Isabelle, Joël et Johnny, et de sept petits-enfants, Kévin, Julien, Hélène, Maxime, Sébastien, Océane et Louana.

Michel a travaillé dans plusieurs entreprises de la commune dont la Valdajolaise pour laquelle il effectuait des tournées dans la campagne à bord de la camionnette boutique. A la retraite, il aimait jardiner.

Ses obsèques ont été célébrées le mardi 27 avril en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Le jardin derrière le mur…

L’association du secours catholique a repris ses activités dans le jardin de la cure.

Les jardiniers ont fraisé et bêché l’espace réservé à la culture des légumes et des fleurs. Les variétés qui ne craignent pas la gelée des Saints de glaces ont été semées.

La récolte sera proposée sur le stand Solidaire lors du marché dominical comme à l’accoutumée, avec le surplus des jardiniers ajolais.

Ce jardin à l’abri des courants d’air derrière l’enceinte de la cure est un lieu paisible. Outre les légumes récoltés chaque année, quelques arbres fruitiers fournissent les fruits pour le plaisir de la dégustation ou pour préparer de savoureuses confitures.

Un arbre aux rameaux retombants sert de tonnelle en été et incite à la causerie entre amis ou à la méditation agrémentée d’une bonne orangeade.

Une ancienne fontaine approvisionne en eau pour l’arrosage. Les binettes et sarcloirs attendent sagement dans la remise que les herbes indésirables pointent le bout de leur nez pour se mettre au travail.

Commémoration au Monument aux Morts

76ème anniversaire du retour des derniers déportés libérés.

C’est en comité restreint que s’est déroulée la cérémonie en souvenir des victimes et des héros de la déportation vers les camps de la mort d’où tant de personnes ne sont pas revenues.

Mme le Maire Anne Girardin et son 1er adjoint, Thomas Vincent, ont déposé une gerbe de fleurs en leur mémoire. Étaient présents André Petitjean, Président des anciens d’’AFN, Jean-Claude Balland, Adjoint, ainsi que quelques personnes disséminées sur la Place du Monument aux Morts.

La ville au printemps

Comme chaque année, signe que le printemps est de retour, les perce-neiges blancs comme neige pointent en premier le bout de leur nez, suivis de certains arbustes à fleurs et des bulbes plantés à l’automne par l’équipe du personnel des espaces verts de la commune.

Quant aux compositions de plantes annuelles, elles attendent la mi mai dans une salle des ateliers municipaux ; les Saints de glace doivent être passés pour qu’elle puissent sortir et redonner des couleurs à la ville.

En marge de son développement touristique, la commune s’efforce chaque année d’offrir aux visiteurs et à ses habitants un cadre de vie de plus en plus agréable. Au fil des ans, de nouvelles réalisations voient ainsi le jour.

Les particuliers participent aussi à l’embellissement et ne manquent pas d’idées pour fleurir leur maison, terrasse, fenêtres ou balcons, tout comme les commerçants, les artisans, les loueurs de gîtes, l’hôtelier, etc…

Tous les Ajolais contribuent à la valorisation de la vallée de la Combeauté.

Au jardin du couvent…

Voici quelques années que l’Association des Parents d’Élèves de l’École Publique a élu domicile dans la petite maison attenante au couvent.

Le couvent a été acheté par la commune, après le départ en retraite en 2006 de sœur Emmanuelle, la dernière résidente de cet imposant bâtiment.

Il attend depuis de connaître son sort : entre démolition pour laisser place à un projet de construction de maisons écologiques sur les parcelles attenantes ou réhabilitation. Une étude a été entreprise par la municipalité précédente qui n’a pu aboutir avant la fin du mandat, compte tenu de la complexité du dossier.

Dans le jardin laissé à l’abandon, la nature a d’abord repris ses droits, pourtant autrefois cultivé en fruits et légumes par les Clarisses pour leur consommation personnelle. Puis, les membres de l’association des parents d’élèves ont défriché l’endroit avec l’aide du service des espaces verts, et d’un propriétaire de chèvres, habitant sur les hauteurs du village. Depuis, celles-ci entretiennent le terrain tout au long de l’année, sous la surveillance de Michel et Nono. Chaque année, ils ont le plaisir d’avoir trois ou quatre naissances de chevreaux.

Un brin d’histoire

Jusqu’en 1935, cette solide bâtisse fut une cité ouvrière construite par les industriels BEZANÇON. En 1906, elle est habitée par une vingtaine de familles dont au moins un membre avait pour obligation d’intégrer le tissage,( square du Moulin maintenant) les autres étaient libres de travailler à l’extérieur suivant leur compétence professionnelle.

Sœur Marie-Colette (Marie Bidaux de son vrai nom), originaire de Belfort, fonda le couvent des sœurs Clarisses, appelé monastère « Sainte Claire ». Elle en sera l’abbesse de 1935 à 1953. La bénédiction de cette nouvelle maison de méditation eu lieu le 7 octobre 1936.

Dans les familles ajolaises, il était de bon ton d’avoir une fille, voire deux, se retirer au couvent.

A leur trépas, les Clarisses ne quittaient pas les lieux. Les tombes ont été relevées, puis déplacées dans un caveau qui leur a été érigé dans le cimetière communal.

La petite cloche du couvent qui invitait chaque matin à la prière a sonné pour la dernière fois en 2006. cette cloche provenait de la conciergerie de l’ancienne usine Bezançon. le couvent lui avait redonné une seconde vie

Chantier éducatif au ruisseau pépinière pour alevins

Suite aux inondations de ces deux dernières années, les berges du ruisseau proches de l’île aux enfants s’érodaient inexorablement. C’est à cet endroit que la société de pêche a créé une pépinière de jeunes alevins de truites, fécondés quelques mois plus tôt à l’écloserie sur place.

La commune a mandaté l’association Jeunesse et culture, spécialisée dans la réalisation de « chantiers éducatifs en rivière ».

La restauration a consisté à installer une fascine de saules sur 200 mètres, suivi d’un apport de terre végétale pour renforcer les rives.

Jérôme Clivot a encadré six jeunes de 16 à 25 ans, auprès desquels il a assuré un suivi individuel afin de favoriser leur insertion professionnelle.

Les chantiers éducatifs en rivière sont soutenus par les associations de pêche, l’agence de l’eau, le Fonds Social Européen et le Conseil départemental.

La prochaine intervention est prévue sur le ruisseau qui longe la route reliant la rue des Meiges à la rue de La Croix.

Poisson d’avril pour Pâques

En raison de la pandémie, la chasse aux œufs de Pâques dans la cour et les salles de classe de l’Ecole n’a pas eu lieu.

A la place, les enfants de l’école maternelle du centre ont eu la surprise de recevoir de magnifiques poissons d’avril en chocolat, fabriqués par la boulangerie « Un grain de plaisir », remis par Michel Sutter, président de l’association des parents d’élèves des écoles publiques du Val-d’Ajol.

Incendie au 11 Chemin des Roches

Une ancienne ferme, convertie à la fois en gîte et en habitation principale par le propriétaire, a été ravagée par les flammes ce vendredi vers 9 h.

Cet enfant du pays était parti s’installer dans une autre vallée du département, mais il est revenu vivre définitivement sur sa terre natale ajolaise après l’acquisition et la restauration de cette bâtisse.

Située au 11 Chemin des roches sur les hauteurs du Val-d’Ajol, elle dominait la vallée, le hameau d’Outremont et ses cités ouvrières qui appartenaient autrefois à la filature des Mousses.

Un important dispositif a été mis en place pour lutter contre l’incendie, des sapeurs pompiers venus des casernes environnantes étaient présents sur les lieux avec tout le matériel nécessaire, ainsi que Mme le Maire, la gendarmerie et Enedis.

Pour l’instant les causes du sinistre ne sont pas déterminées.

Photos prises depuis la route d’Outremont vers 11h30 .

https://remiremontinfo.fr/2021/04/val-dajol-gite-detruit-flammes/

Décès de Mme Gabrielle RÉMOND

avis de décès

Mme RÉMOND est décédée au Centre Hospitalier de Remiremont le 7 avril 2021 à l’âge de 79 ans.

M. et Mme RÉMOND avaient repris la boulangerie VOIRIN place de l’église au Val-d’Ajol en 1974, une affaire qu’ils ont cédée en 1985 à M. et Mme GROSJEAN pour s’installer à Mulhouse en Alsace.

A la retraite, ils sont revenus dans la cité ajolaise. Voici deux ans, ils résidaient à Fougerolles.

Gabrielle faisait partie du groupe folklorique fougerollais des « Berdi-Berdo », tout comme son mari Jacky joueur d’épinette. Chaque foire aux andouilles était l’occasion pour le couple de participer au défilé avec la troupe.

Gabrielle a eu deux enfants, Stéphane et Catherine, et quatre petits-enfants.

Ses obsèques ont été célébrées le 9 avril en l’église de Fougerolles-St Valbert.

Nos condoléances.  

Décès de M. Gilbert RICHARD

avis de décès

Hospitalisé depuis plusieurs jours, M. Gilbert RICHARD est décédé au Centre Hospitalier de Remiremont le 6 avril 2021 à l’âge de 93 ans.

Né sur les hauteurs du Val-d’Ajol le 1er février 1928, c’est à l’école du Prébosson qu’il a effectué sa scolarité.

Le 31 mars 1951, il épouse Jeanne DAVAL ; trois enfants naîtront au foyer, Claudine, Alain et Nicole.

La famille s’agrandira avec la venue de petits-enfants : Cédric, Pauline, Céline et Émilie, puis de quatre arrière-petits-enfants : Quentin, Lucas, Léonie et Clémence qui étaient la fierté de leur grand-parent.

Employé aux Ets De Buyer, M. RICHARD aidait aussi son épouse aux travaux de la ferme. Il a terminé sa carrière professionnelle à l’IME de la Feuillée Dorothée.

Gilbert était passionné de nature, la forêt était son havre de paix.

Le couple devait fêter ses 70 ans de mariage cette année, entouré de toute sa famille.

Ses obsèques ont été célébrées le 10 avril en l’église du Val-d’Ajol.

Initiation au numérique au Val d’Ajol

La Commune, en partenariat avec la C.C.P.V.M., dispose de Pass numériques qui vont permettre de donner accès gratuitement aux personnes qui le souhaitent à un service d’accompagnement numérique, organisé à la Maison des Services Publics ajolaise.

Ces ateliers d’initiation au numérique auront lieu en mai et juin, par petit groupe de 6 personnes (le formateur et 5 élèves) dans le respect des gestes sanitaires. Plusieurs niveaux de formation seront proposés en fonction des profils des participants.

Ce dispositif est mis en œuvre en partenariat avec le C.C.A.S. et la M.S.A.P. du Val d’Ajol.


Date limite d’inscription : avant le 20 avril 2021

Contact : M.S.A.P 03.29.37.68.42 ou C.C.A.S. 03.29.30.09.69.

Le Presbytère

Parmi les projets de la municipalité, celui concernant la réhabilitation du presbytère a notamment pour objectif de créer un logement pour « Le groupe de la citoyenneté participative ».   

Voici les archives de ce bâtiment entré dans le giron communal.

Texte transcrit du livre « Le Val-d’Ajol village. 1830- 2013 », édité par Daniel GURY.

Sous l’ancien régime du temps des seigneurs, cet immeuble tout à fait comparable aux autres fermes du village avec sa grange, ses écuries, ses greniers, son grand jardin, son verger, son hallier et sa fontaine, était occupé par le curé et ses vicaires.

A la révolution, tous les biens de la paroisse furent confisqués et ses occupants expulsés. Lorsque le bien fut mis en vente à Épinal, ce fut Vial, l’ancien greffier de la commune devenu greffier en chef du canton, qui remporta l’enchère, à la barbe des Ajolais. Il était devenu un homme fortuné et respecté en épousant la fille d’un hôtelier de Plombières.

Les Ajolais avaient pourtant envoyé une délégation à Épinal avec la ferme intention de racheter la cure, mais sans le moindre sous vaillant en poche, tandis que Vial pouvait payer cash.

Pour mieux endormir les élus, Vial promit chemin faisant d’installer une école. D’école, il n’y en eut jamais. Et si revente à la commune il consentit plus tard beaucoup plus tard, ce fut à prix d’or, obtenant même en prime les décombres et le terrain de la fameuse mairie inachevée.

Par le rachat du presbytère, la commune espérait loger son secrétariat, ses archives et son poste de police. Mais le concordat vint bousculer les projets de tous les maires de France qui furent obligés de loger prioritairement curés et vicaires.

La municipalité du Val-d’Ajol envisagea un instant de loger les prêtres dans l’auberge de l’Arbre Vert, que son propriétaire, l’ancien maire François Bougel, cherchait à vendre, mais le préfet mit son veto. On pensa alors terminer la mairie commencée 10 ans plus tôt (actuel café des sports), toujours pour y loger des prêtres mais là encore le préfet mit son grain de sel.

La municipalité n’eut finalement pas d’autres recours que d’accepter l’offre de Vial en 1804. En réalité, les prêtres avaient déjà regagné leur ancienne cure, à charge pour la commune de régler les loyers.

Un inventaire des réparations à réaliser nous apprend que la toiture était encore formée « d’essis », c’est-à-dire de planchettes d’épicéas et non pas de laves dont l’usage ne fut généralisé que plus tard.

Lorsque chevaux et charrettes furent détrônées par l’automobile, granges, écuries et greniers devenus inutiles furent aménagés en salles de réunion ou de catéchisme. Le magnifique porche donnant accès à la grange disparut par la même occasion.

Décès de M. René NURDIN

avis de décès

Hospitalisé au Centre Hospitalier de Vesoul suite à un AVC, Mr René NURDIN est décédé le 2 avril, à l’âge de 90 ans.

Il est né au Girmont-Val-d’Ajol au lieu-dit « Les Graviers » dans la ferme familiale, le 2 juin 1930. C’est à Fribourg en Allemagne qu’il a effectué son service militaire pendant 18 mois.

Le 28 mai 1958, il unit sa destinée à Charlotte Colle, douze enfants naitront au foyer, dont trois aujourd’hui décédés. La fratrie s’est agrandie de vingt petits-enfants, quatorze arrière-petits-enfants et Eden, son arrière-arrière-petite-fille.

René a débuté sa carrière professionnelle comme ouvrier agricole, ensuite en tant qu’employé à la scierie Vincent, pour terminer dans le textile aux Ets Chavanoz au Val-d’Ajol.

Il a été décoré de la médaille du travail.

Le couple réside à « le Champ de Fougerolles » à quelques kilomètres du Val-d’Ajol.

Personne avenante et joviale, Mr Nurdin appréciait les voyages organisés avec ses amis. Sa nombreuse famille était sa joie de vivre.

Ses obsèques ont été célébrées le mardi 6 avril, en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Décès de M. Jean-Marie DAVAL

avis de décès

Oriane et Aymeric, ses enfants ;

Ses petits-enfants ;

Son frère et sa sœur ;

Ses beaux-frères et sa belle-sœur ;

Ses neveux et nièces ;

Les familles DAVAL, RAPENNE, JEUDY ont la tristesse de vous faire part du décès de M. Jean-Marie DAVAL, survenu le 25 mars 2021, à l’âge de 75 ans.

La cérémonie religieuse a été célébrée le jeudi 1er avril, en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Reboisement avec l’Ecole du Centre

Les élèves de M. Rémi Langlassé, professeur à l’Ecole du Centre, ont rejoint les agents de l’ONF sur une parcelle de forêt coupée à blanc suite aux attaques de scolytes de ces deux dernières années.

Une équipe de la chaîne de télévision FR3 s’est déplacée pour l’occasion. Son reportage est disponible en replay sur le site du journal du 24 mars 2021 :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/emissions/vos-jt-1213-1920-lorraine

David Vançon, responsable du secteur, a montré la technique du repiquage de jeunes conifères. Suite au changement climatique, les essences locales sont abandonnées pour être remplacées par des variétés méditerranéennes, comme le pin Laricio de Calabre et d’autres variétés résistantes aux températures plus élevées.

Après la plantation, les jeunes conifères sont protégés par un grillage, les cervidés de nos forêts sont très friands de ces jeunes pousses.

Chaque enfant a accroché au grillage une étiquette portant son prénom. Promesse a été faite de venir régulièrement se promener dans la forêt pour suivre la croissance de leur protégé.

Ces sorties sont organisées depuis une trentaine d’années en partenariat avec l’Office National des Forêts, pour sensibiliser les jeunes générations au devenir de notre planète. Au nombre de deux ou trois par an, elles font découvrir aux élèves le travail et l’entretien d’une forêt :

  • abattage d’un sapin,
  • marquage des bois à couper,
  • découverte de la vie aquatique dans un étang,
  • reboisement d’une parcelle,
  • randonnée, course d’orientation et jeux de pistes.

La forêt, c’est aussi le chant des oiseaux, la flore et la faune qui évoluent au fil des saisons.

Décès de M. Claude CALOT

avis de décès

Né le 27 août 1960, Claude CALOT est décédé le 23 mars 2021 au centre hospitalier de Remiremont.

Marié à Pierrette BOLMONT le 22 janvier 1994, ils résidaient route de Plombières.

Le couple a eu quatre enfants : Guillaume, Benoît, Damien et Nicolas décédé en 2002. La famille s’est agrandie avec la venue de deux petits-enfants, Louane et Jules.

Il a été pompier volontaire pendant 20 ans et moniteur de secourisme au sein du corps des sapeurs-pompiers de la commune du Val-d’Ajol.

C’est dans plusieurs entreprises, en tant que maçon qu’il a effectué sa carrière professionnelle.

Ses obsèques ont eu lieu le 26 mars en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Leçon sur la vie des chouettes

La M.J.C. (Maison des Jeunes et de la Culture) a invité Vincent ÉTIENNE, vice-président de l’association « Oiseaux nature », pour une présentation de la vie des rapaces aux enfants et à leurs parents samedi après-midi, par groupes de quatre à six personnes. Le sujet portait plus particulièrement sur les chouettes et hiboux, dont la chouette effraie ou chouette des clochers.

Après une petite promenade pour découvrir l’habitat de ces oiseaux nocturnes, Vincent a fait découvrir aux enfants les plumes de chouettes recouvertes d’un petit duvet qui permet de rendre leur vol tout à fait silencieux. Leur crâne possède des cavités auditives asymétriques pour mesurer la distance jusqu’à leur proie. Le plus surprenant est l’analyse détaillée des pelotes de déjections contenant les ossements d’un petit rongeur capturé par cet oiseau.

Depuis des dizaines années, la population des rapaces diminue, en raison de la pollution des sols, la circulation automobile, et la disparition des haies suite aux remembrements des terres agricoles, et à la pose de grillages dans les clochers et les lucarnes de greniers leur interdisant l’accès.

L’association « Oiseaux nature » participe à la préservation de ces rapaces nocturnes en installant des nichoirs dans plusieurs villes environnantes.

Au Val-d’Ajol, deux nichoirs ont été implantés : le premier en 2019 dans le grenier de l’école du centre avec le concours des élèves de la classe de CM2, le second dans le clocher de l’église début 2020.

Les Chocolats de Pâques

Les œufs en chocolat ont supplanté les œufs durs que nous avons connus dans notre jeunesse, teints à la pelure d’oignon ou autres colorants naturels.

Pour les fêtes de Pâques, nos artisans boulanger-pâtissier et chocolatier travaillent à la confection d’œufs en chocolat, le sujet traditionnel par excellence, et de bien d’autres moulages représentant les animaux de la ferme, poules, poussins, vaches, cochons.

Sont venus s’ajouter à leur collection les personnages de dessins animés et bien d’autres créations artistiques suivant leur inspiration.

Un brin d’histoire

Depuis l’antiquité, l’œuf est un symbole de vie et de renaissance. Les Romains, les Perses et les Égyptiens décoraient des œufs et se les offraient pour célébrer le retour du printemps.

En France, ce sont les cloches de Pâques qui de coutume apportent les œufs en chocolat dans la nuit du samedi au dimanche. Fête chrétienne oblige, c’est après la messe que les enfants ont le droit de courir dans le jardin à la recherche des fameuses sucreries. L’histoire raconte que les cloches cessent de sonner le jeudi pour entamer un long voyage jusqu’à Rome, d’où elles reviennent chargées de chocolats qu’elles dispersent dans les jardins.

Les artisans boulanger-pâtissier et chocolatier de la commune vous souhaitent une joyeuse fête de Pâques.