Plus communément appelée Ginette, elle est décédée le dimanche 27 février à l’âge de 93 ans à l’EHPAD du Val-d’Ajol où elle résidait.
Ginette est née le 5 janvier 1929, seconde d’une famille de cinq enfants.
De son mariage en 1956 avec Aimé flot (DCD en juin 2021), une fille Marie-Astrid est née, (décédée en1997), avait laissé au couple une immense tristesse.
Attachée au patrimoine local, Ginette avait fait partie du groupe de randonneurs, « Rando découverte », ainsi que de la chorale, et des patoisants.
Elle aimait les voyages et les pèlerinages dans les lieux saints.
Ses obsèques ont été célébrées le 2 mars en l’église du Val-d’Ajol.
Le marché forain c’est installé dans la Grande Rue, les places, et les rues adjacentes, les voitures garées où l’on trouvait une place, ainsi que les étals ont remplacé les paires de bœufs, et les bonimenteurs des siècles passés. Un temps maussade faisait sentir que l’on était encore au mois de février.
Les bars, restaurants, chapiteaux et marchands de gaufres à l’ancienne, incitaient les chalands à entrer pour manger l’andouille bien chaude accompagnée d’une salade de patates suivie d’un dessert et arrosé d’un breuvage selon les affinités.
Ces trois jours de festivité ne laisseront que de bons souvenirs malgré les contraintes sanitaires dues à la pandémie du coronavirus.
Un grand merci à la Confrérie des Taste-Andouilles pour l’organisation de cette foire, aux services techniques de la commune, ainsi qu’à toutes les personnes ayant œuvré pour la réussite de cette ième « FOIRE AUX ANDOUILLES DU VAL-D’AJOL ».
Le 54ième Prix Littéraire de l’Andouille, récompense le meilleur texte sur l’andouille en vers ou en prose, le lauréat entre dans la confrérie, reçoit un gandoyau et prend part aux festivités.
C’est en présence de d’élus et d’invités que Marianne Durupt, (Présidente d’honneur de la confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol), qui a remis cette année le prix à M Patrick Haxaire demeurant à Padoux. Il est correspondant local pour Vosges Matin sur les communes de Méménil, Viménil et Gircourt-sur-Durbion. Son texte intitulé « Odelette à l’andouille » est un poète de quatre strophes vantant la spécialité ajolaise.
La seule difficulté que j’ai rencontrée a été de trouver un stylo capable d’écrire sur du papier sulfurisé de boucherie, puisque c’est la condition impérative à remplir pour participer à ce concours.
Lundi 21 février 56ème chapitre de la docte Insigne Confrérie des taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol.
Les impétrants étaient réunis sur les escaliers de la Mairie pour la photo souvenir avant de se rendre en défilé sur la place de l’Andouille accompagnée par les musiciens de la fanfare de Rupt-sur-Moselle.
Les nouveaux adeptes ont prêté serment de porter haut les couleurs de l’andouille du Val-d’Ajol.
Une vingtaine de personnes ont été intronisées cette année parmi lesquels : Anne Girardin, Maire du Val-d’Ajol, Lydie Barbaux, Maire de Plombières-les-Bains, Pierre Sylvestre, Maire de Monthureux-sur-Saône, dont la spécialité de sa ville est le boudin, mais aussi des responsables des médias locaux avec Christophe Mathieu, président de Vosges-Matin, l’Est-Républicain et le Républicain Lorrain, et, Marc Scherrer, directeur de France Bleu Sud Lorraine, Philippe Baumont habitant et né au Val-d’Ajol, 1er prix amateur de la tourte à l’Andouille et Patrick Haxaire lauréat du prix littéraire de l’Andouille, demeurant à Padoux, ainsi que d’autres joyeux lurons.
Une douzaine d’auteurs se sont installés pour la journée dans le grand salon de l’Hôtel de Ville.
Certains viennent depuis plusieurs années, comme les Patoisants du Girmont-Val-d’Ajol, Alain Saintot de Plombières, les livres à Joël Couchouron, Micheline Faliguerho de Vagney, et pour notre commune une nouvelle écrivaine Roseline Pagny-Leclerc, originaire du Val-d’Ajol dont voici le parcours :
Après des études de lettres classiques à l’université de Nancy, Roseline s’est tournée vers des études de droit qui lui ont permis de faire toute sa carrière dans la police nationale. Aujourd’hui commissaire divionnaire honoraire, tout en participant régulièrement à des séminaires de victimologie et de criminologie à Paris, elle renoue avec ses premières amours, l’histoire, la littérature et l’écriture. L’attachement à ses Vosges natales lui a inspiré ce premier roman sur toile de fond historique.
Pendant que les visiteurs déambulaient sur le marché aux puces, le salon du livre régional ou sous le chapiteau du marché gourmand, à la salle des fêtes l’heure était à la dégustation des tourtes à l’andouille.
En effet pour la 3ème édition le concours de la tourte à l’andouille du Val-d’Ajol organisé par Pascal BATAILLE, président de l’Académie Gourmande des Chaircutiers de Meurthe-et-Moselle, M Philippe LACROIX, ex-chef du Lido à Paris, et Bertrand MUNIER, écrivain, en partenariat avec la confrérie.
Ce concours était ouvert aux professionnels des métiers de bouche et aux amateurs de cuisine.
Douze concurrents étaient en lice pour remporter ce prix, 11 professionnels et 1 amateur.
En fin d’après-midi les prix ont été remis en présence d’élus, des membres de la confrérie et des participants.
Catégorie professionnelle :
1er Prix a été décerné à François BLUNTZER de Lunéville ;
2ème Prix : Arnaud DAVAL boucher charcutier au Val-d’Ajol ;
3ème Prix : Jean-Noël PHILIPPOT de Champigneulles.
Catégorie amateur :
Philippe BAUMONT du Val-d’Ajol.
Le jury était composé de Loïc Foricher, des Moulins Dormoy ; de Christiane Biette, membre de la confrérie, de Cyrille Bluntzer, charcutier à Lunéville ; de Yannick Vernini, journaliste à l’Est Républicain ; Philippe Laruelle des Ets De Buyer; Claude-Louis Contoux membre de la confrérie; Philippe Lacroix ; Marcel Marlia ; Bertrand Munier.
Les amateurs de gastronomie et du » bien manger » ont déambulé pendant ces trois jours sous le chapiteau installé sur la place du Sô.
Le marché gourmand a tenu ses promesses, la bonne cinquantaine de producteurs et des métiers de bouche, venus pour certains de Bretagne, du sud et bien d’autres contrées, pour promouvoir le savoir-faire de leur terroir.
Les producteurs de produits locaux Ajolais étaient bien présents, vantant les mérites de l’andouille, du fumé, et des charcuteries aux délicieux effluves, ainsi que les boulangers-pâtissiers, dont le pain venait juste de sortir des fours pour accompagner l’honorable andouille, sans oublier son compagnon » le pouilly fumé » marié à elle depuis quelques années.
Cette année, la brocante et le marché aux puces ont eu lieu tout la journée du dimanche, au lieu habituellement du samedi. Ceci en raison de l’annulation du traditionnel défilé de chars le dimanche après-midi, en période de Covid.Toutefois, le temps maussade du début de matinée a refroidi quelques adeptes de déballage d’articles divers à venir s’installer sur le pavé.
L’association APPEL de l’école Ste Marie a proposé gaufres et beignets râpés aux passants, rue des Halles. Sur la place de l’Hôtel de Ville, ce sont les élèves du Collège Fleurot d’Hérival qui ont mis en vente leurs beignets de carnaval faits maison, pop’corn et autres confiseries, pour financer leur projet de voyage en classe de mer.
Andouilles du Val-d’Ajol, gandoyaux, spécialités fumées et charcuteries étaient évidemment présents avantageusement sur les étals en ce jour de foire.
Pour entrer au sein de la Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol, le candidat doit décrocher l’andouille !
Créée en 1965, la Confrérie « des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol » n’avait jamais failli à la règle : être présente le 3ème lundi de février pour célébrer la foire aux andouilles au coeur du Val d’Ajol. La pandémie de l’année 2021 a provoqué l’annulation de l’évènement, au grand désarroi de tous.
Cette année, Philippe BIETTE, nommé nouveau grand dépendeur en août dernier lors de la fête patronale, a vécu sa première édition. Il succède à Jacques Racadot à ce poste pendant 24 ans, lui-même nommé après Robert Gallaire, un des membres fondateurs.
Philippe a prêté serment « Je jure sur cette noble andouille de faire apprécier le Val-d’Ajol et sa verte vallée ».
Vingt-cinq confréries ont fait le déplacement en vallée ajolaise. Quinze « Maitres dégustateurs » ont été intronisés samedi par le grand maître des cérémonies, Claude-Louis CONTOUX, qui est parvenu à maitriser cette horde indisciplinée de joyeux lurons. Voici le résumé en images.
Les familles GUSTIN, APTEL, MATHIOT, leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants; et toute la parenté ont la tristesse de vous faire du décès de :
Madame Paulette MATHIOT, née Fleurot, survenu à l’aube de ses 100 ans.
la cérémonie religieuse a été célébrée le mercredi 16 février, en l’église du Val-d’Ajol.
C’est en présence d’Emma, Lively leurs filles et de leurs famille et amis qu’a été célébré en la Mairie du Val-d’Ajol le 12 février, le mariage d’Aurore BERNET exerçant la profession de traiteur et de Mathieu DIDELOT, dont le métier est boucher,
Le couple réside au Roulier lieu-dit du Val-d’Ajol.
Thomas VINCENT adjoint au Maire et Conseiller Départemental a recueilli le consentement des nouveaux époux.
Marguerite née Marchal a vu le jour le 17 mai 1932 à Épinal.
Sa disparition brutale, suite à une chute à son domicile le 9 février, laisse sa famille et ses proches dans une immense tristesse.
Personne discrète et aimable, elle aimait cuisiner, et avait la passion des fleurs et de la couture, comme beaucoup de personnes de son âge, ou dans les familles ont apprenait à coudre tricoter très jeune.
Le 3 juillet 1953 elle épousera Roger BERNIER, le couple a eu quatre enfants, Patricia, Sylvaine, Philippe et Nathalie.
La famille s’est agrandie de six petits-enfants et sept arrière- petits-enfants.
Ses obsèques ont eu lieu le 12 février en l’église du Val-d’Ajol.
Non mentionné dans le compte rendu, Madame Pascale Tisserand entre au conseil, suite à la démission de Franck Nurdin.
Rebondissement pour l’Office de Tourisme.
Depuis quelques mois l’office de tourisme installé rue de Plombières est fermé. Son déménagement était prévu ce printemps, anciennement « la Maison de la Presse », place de l’église dont les travaux devraient être commencés d’après des articles de presse paru dernièrement.
Son nouvel emplacement !!, dont les transactions sont en cours avec la propriétaire, se situe à l’angle de la Grande rue et la rue du Pont Cherreau, l’ancien magasin « ID Cadeaux » pour un montant locatif de 800€ par mois. Les travaux étant moins important à cet endroit, celui-ci pourrait être opérationnel pour la saison estivale.
La maison de la randonnée devrait s’installée dans les anciens locaux de l’office de tourisme rue de Plombières.
Le nouveau logo était aussi à l’ordre du jour.
Après un dialogue très tendu en début de séance entre la majorité et la minorité (qui a laissé un certain malaise plané dans la salle), sans trouver de consensus, suite à la parution de l’ébauche du nouveau logo sur les réseaux sociaux, où la minorité n’ayant pas été sollicitée pour travailler sur le projet, demandait aux Ajolais de répondre par j’aime ou je n’aine pas, ne s’est pas déroulé de cette façon, hélas !!, pour la réputation de la Ville « Rock ‘n’ Roll » qu’est devenu Le Val-d’Ajol.
Entre l’ébauche et le logo choisi, dont la signification de la chartre graphisme a été détaillée à l’assistance, celui-ci a été réalisé par une adjointe qui s’est basé sur l’ancien pour la forme et certains détails.
Voté à l’unanimité par la majorité, (moins un retrait du vote) les élus de la minorité ayant voté contre, le nouveau Logo a remplacé l’ancien sur la page Facebook « commune du Val-d’Ajol » dans l’heure qui a suivi la fin de la réunion de ce conseil « Rock’n’ Roll ».
La minorité municipale du Val-d’Ajol s’est manifestée sur sa page « facebook » suite à cette réunion
Nous faisons suite au conseil municipal d’hier soir pour vous apporter quelques précisions.
Nous regrettons les attaques ciblées de Madame le Maire qui n’a pas conscience du terrain sur lequel elle s’engage en nous accusant d’emblée d’avoir tenu des propos diffamatoires sur les réseaux sociaux. Il suffit de relire notre publication du 22 janvier dernier pour comprendre qu’il n’en est rien.
Nous contestons d’abord et avant tout une méthode de travail (c’est le sens de notre vote hier soir) qui consiste à prétexter une certaine urgence à prendre certaines décisions pour justifier l’absence de commission de travail préalable.
Nous ne mettons pas en cause le travail effectué par l’adjointe à la communication pour la réalisation de la charte graphique, nous aurions simplement apprécié être mis à contribution.
Madame le maire et son équipe ont choisi une nouvelle identité à notre commune « nature, gourmande et rock’n roll ». Là encore, nous la découvrons en conseil municipal, sans concertation et sans alternative.
Nous soutenons l’idée de faire évoluer l’image de la commune, c’est une bonne chose de s’inscrire dans une nouvelle dynamique. Mais pourquoi agir sans consulter TOUS les élus, voire la population ?
Pourquoi le faire dans l’urgence ? Que justifie une telle précipitation ? Autant de questions auxquelles nous n’avons pas eu de réponse (les seules contraintes techniques du site internet ne pouvant suffirent).
Ajoutons à cela les propos d’un conseiller de la majorité indiquant que personne ne prenait la parole en conseil municipal parce que nous parlons trop ! Difficile de penser qu’en matière de débat, la démocratie puisse s’affranchir du « trop », bien au contraire !
Le débat est nécessaire, quelle qu’en soit sa durée ! Pour cela, nous ne nous tairons pas, ainsi que pour porter la voix des ajolais que nous représentons.
A Madame le maire et à son équipe, nous voulons adresser ces mots d’Albert Camus : « La démocratie n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité ».
ci-joint copie de l’article de presse paru le 7 février dans « Vosges Matin »
Paru à la une du journal le Mémorial des Vosges du 1/8/1895.
Sous la rubrique : La Plume au Vent.
Scène d’anthropophagie – une bande de mohicans échappés on ne sait trop comment des Prairies du Nouveau Monde serait venue s’établir à la Croisette du Val-d’Ajol. Personne ne l’a vue mais on a tout lieu de croire que les Peaux Rouges se cachent de jour dans les hautes herbes de l’étang des Prêtres pour ne prendre l’air que la nuit quand tout sommeille aux alentours.
Longtemps ces indigènes seraient restés ignorés si un fait d’une sauvagerie bien en rapport avec leurs mœurs n’avait mis en éveil la gendarmerie et les pouvoirs publics.
D’après les quelques renseignements qui nous sont parvenus, cette bande, divisée en deux parties nullement fières, procéda dimanche dernier, à l’élection d’un cacique, pour remplacer le président jugé trop vieux et incapable de gérer les affaires de tous.
Les uns voulaient un cacique autoritaire, les autres un cacique libéral.
De désespoir on en vint aux actes, et après un prélude à coups de tomahawks, un corps à corps général s’engagea tout proche de l’Hôtel Enfoncé.
Dans la lutte, l’un des Peaux Rouges, qu’avait suivi de près un partisan du parti libéral, d’un coup de dent trancha l’annulaire de la main droite de son adversaire jusqu’à la deuxième phalange et l’avala.
Cette bataille avait attiré l’attention des habitants de l’endroit, dont l’arrivée seule mis en fuite la bande de sauvages, non sans avoir fait prisonnier le Mohican carnassier.
Les gendarmes sont intervenus et, depuis dimanche, le coupable est en observation jour et nuit ; on attend impatiemment, pour terminer l’enquête, qu’il veille bien rendre le corps du délit. Signé : Visage-Pâle –
P. S. – au dernier moment j’apprends que la justice est en possession des documents nécessaires pour mener promptement cette grave affaire.
– à priori cette histoire comique doit être en rapport avec les élections cantonales du 28 juillet 1895 remportées sur le canton de Plombières par l’industriel de Méreille Édouard George appartenant à la famille des Républicains contre Zeller un libéral. Enfin Zeller est aussi le maire de Ruaux et le directeur du plus gros employeur du canton, l’usine De Pruines. Si le site de la Croisette avec l’Hôtel Enfoncé a été pris comme cible de ce pamphlet comique c’est que ce versant du Val-d’Ajol fait justement face au versant des Granges et de Ruaux. La lecture des journaux de l’époque montre la guerre-guerre que se livrent sans cesse les différents partis politiques rapport aux lois qui sont en préparation et qui conduiront à la séparation de l’État et de l’Église.
Explications :
– par « Président jugé trop vieux » il faut comprendre la démission du conseiller général Eugène Remy, patron de la grande scierie au centre du village, qui avait choisi de suivre les conseils de son médecin. Il était en effet très abattu car en tant que maire du Val-d’Ajol il avait eu à répondre devant la justice des importants détournements effectués durant 10 ans par son secrétaire en chef qui tenait également les comptes et le guichet de la Caisse d’Épargne. Cette trahison l’avait mis KO. Il sera d’ailleurs terrassé quelques années plus tard par un malaise mortel et la scierie disparaîtra à son tour, ses enfants encore trop jeunes ne pouvant assurer la relève.
Arrivée en 2016 à l’EHPAD Val de Joye, suite au décès de son mari, Marie-Louise DURUPT âgée de 95 ans, est partie le rejoindre le 27 janvier2022, pour le repos éternel.
Née Mougenot à la Croisette au Val-d’Ajol, elle s’est mariée en 1951 avec Jean-Marie Durupt.
Après avoir vécu deux ans aux Granges de Plombières, où sont nés Martial et Gisèle, le couple s’est installé en 1955 à Moyenmoutier où est né Claude.
Marie-Louise a eu le bonheur de profiter de ses petits-enfants, Jean-Christophe, Émile et Guillaume, ensuite de ses arrière-petits-enfants, Margaux, Honoré et Eugénie.
Joueuse de cartes, passionnée de jardinage et de fleurs, elle s’intéressait aussi à l’actualité des monarchies européennes et à la géographie française.
Elle laissera le souvenir d’une personne attentionnée pour ses proches, sa famille et ses amis.
Ses obsèques ont été célébrées le 31 janvier, en l’église du Val-d’Ajol.
Le Crédit Mutuel, banque installée depuis 1986 place de l’Église vient de fermer ses portes définitivement le 31 décembre 2021.
Les usagers du Crédit Mutuel devront s’adresser désormais à l’agence de Fougerolles située, 6 rue de la Gare, ou recevoir leur conseiller à domicile sur demande.
Remontons le temps : source Daniel GURY « Val-d’Ajol Village ».
L’ancien café Loeffler (crédit mutuel).
Cette maison appartenait jusqu’en 1827 au meunier Bonaventure Fleurot.
Il l’a cédé alors à la commune pour payer ses dettes.
Elle sera durant une dizaine d’années la maison communale (Mairie). Le secrétariat se trouvait à l’étage tandis que le rez-de-chaussée était loué au boulanger Kibler que l’on fit venir de Remiremont.
Jusqu’en 1827, ce n’était encore qu’une ferme classique avec ses 3 « rangs » traditionnels : logement, grange et écurie. L’accès principal se faisait rue de Plombières, une rue beaucoup plus étroite qu’aujourd’hui. La commune remisait dans la grange son matériel de voirie, en vérité bien peu de chose, et à l’écurie, le matériel des sapeurs-pompiers tout juste créé.
Lorsque qu’une nouvelle maison communale fut construite sur le « pâtis des veines » vers 1835, la commune céda cet immeuble dont elle n’avait plus l’utilité à un descendant Fleurot dit le docteur Gégette.
Devenue propriété du tissage Bezanson, le directeur Gustave Flûhr la donna en location en 1884 pour une durée de 6 ans à Anne-Eugène Petitjean, cafetier, et sa femme née Marie-Julie Voirin, de la Croisette.
Petitjean qui a loué l’ensemble de la maison dispose du droit de sous-loué les pièces dont il n’a pas l’utilité. Ainsi logeront dans cette maison une ribambelle de petits artisans et commerçants. En 1886 s’y trouvent, la modiste Zéniade Arnould ; l’horloger Louis Bernet et son épouse née Augustine Grosjean, plus tard le cocher Charles joseph Lepetitpoisson, Émile Antoine le menuisier, Albert Félix Laroche le sagard de chez Remy.
Amé Petitjean ne profitera guère de ce commerce car il est encore jeune lorsqu’il décède. Sa veuve se remarie en 1893 avec l’horloger Louis Boillat. Un des fils Petitjean deviendra clerc de notaire tandis que son jeune frère fera l’apprentissage d’horloger chez son beau-père.
D’autres cafés suivront comme les époux Joly vers 1930 dont le fils Alain sera chauffeur de bus sur la ligne Remiremont- Luxeuil et Vesoul. C’était encore en ce temps un bistrot au confort rudimentaire.
Arrive Henri Loeffler, vers 1935, qui donnera au principal café de la place de l’église une excellente réputation jusqu’à sa fermeture dans les années 1980 après la reprise par la Famille Colin (Mère et fils). Henri Loeffler faisait également taxi.
Les échos du Petit Bonnet :
Vers 1830 alors que le Maire Colnot a sur les bras la construction de la nouvelle route conduisant à Remiremont par Faymont et la Vallée des Roches, il doit faire face à une importante manifestation de propriétaires et autres administrés qui trouvent matière à critiquer vivement le dernier tracé.
Les plus excités montent l’escalier qui conduit à la pièce principale de la Mairie où s’est réfugié le Maire. Des noms d’oiseaux fusent. Le ton monte rapidement. Les esprits s’enflamment comme des allumettes. Certains agitateurs demandent à ce que le Maire soit jeté dehors par la fenêtre du 1er étage.
A la suite de cette soirée mémorable, le Maire enverra sa démission au Préfet. Des poursuites seront engagées et dix individus seront condamnés à des peines de prison.
Lors de la dernière assemblée générale la société de Pêche du Val-d’Ajol Blandine Mougenot ne souhaitant se représenter a cédé sa place.
Le nouveau Président élu est M. Philippe BIETTE.
Le comité de pêche s’est réuni pour la première fois aux Épinettes pour mettre en place un calendrier des actions à venir.
Les présentations effectuées, place au travail :
12 mars 2022, date d’ouverture officielle de la pêche. L’alevinage de 250 Kg de truites est prévu le 4 mars à plusieurs endroits sur la Combeauté et ses affluents.
Les cartes de pêche seront vendues par : l’office du Tourisme, Intermarché, Décathlon, sur internet et d’autres endroits à prospecter.
Alexandre Pfrimer, chargé de mission pour les « Petites villes de demain » travaillera à leurs côtés pour la création du parcours de pêche au centre du Village avec pose de tables de lecture, celui-ci ayant été commencé par l’ancienne équipe municipale.
La MJC a en projet de reconduire cette année en Mai « la fête de la Combeauté ».
Relancer l’école de la pêche avec la MJC.
Participer à la fête de l’eau en été avec la Communauté de Communes.
Revoir le règlement de la Drague, et envisager un alevinage de poissons blancs en automne en accord avec la fédération de pêche.
Reprise de l’écloserie à l’automne : pêche électrique dans la Combeauté, fécondation etc..
Les élèves des écoles de la commune participeront à des ateliers pédagogiques comme les années précédentes.
Dany plus connu sous le surnom « BAJOL» est décédé le 27 janvier au CHU de Remiremont à l’âge de 83 ans.
Né le 12 juin 1938 au Val d’Ajol, il était le cadet d’une famille qui comptait cinq garçons.
A 14 ans il entre aux Ets Depreux, après son service militaire effectué en Algérie en service hospitalier, il entre aux Ets De Pruines à Plombières les Bains quelques années, le couple déménage et s’installe au Val-d’Ajol où il intègre les Ets Quéval, à la fermeture de celle-ci, il terminera sa carrière professionnelle chez Anne de Sollen à Julienrupt.
Le 7 octobre 1961 il unit sa destinée avec Suzanne Chevalme de Plombières-les-Bains.
Domicilié au centre du village, le couple a eu 3 enfants Corinne, Jean-Michel et Fabien. La famille s’est agrandi avec la naissance de trois petites-filles: Mathilde, Ilona et Flavie et d’un arrière-petit-fils Ezra.
Dany était un fervent supporter de Foot dans sa jeunesse. La marche, le scrabble et les mots fléchés étaient ses passe-temps favori, il aimait les réunions de famille autour d’un bon repas.
Le défunt repose au funérarium rue du Dévau où la famille reçoit de 9h 30 à 12h et de 14h à 18h30.
Selon la volonté du défunt, son inhumation aura lieu dans l’intimité familiale, lundi matin.
L’assemblée générale du Passe-temps Ajolais a eu lieu le jeudi 13 janvier aux Épinettes.
Michèle Simonin, la présidente, a souhaité la bienvenue à M. Philippe Grandcolas, représentant Mme le Maire.
Était présente à cette assemblée la majorité des adhérentes.
Après les remerciements d’usage pour la subvention allouée et la mise à disposition de la salle, a suivi le bilan financier satisfaisant, malgré la pandémie.
Il a été décidé que la secrétaire assurera également la fonction de trésorière après un vote à l’unanimité, la précédente ayant quitté le groupe pour des raisons de santé.
Si la situation sanitaire s’améliore, lors de la fête des Mères 2022, l’association renouvellera le cadeau offert aux nouveau-nés lors de la réception en Mairie.
L’association a participé à la semaine du goût : une classe de l’école du centre a été initiée à la préparation d’une pizza et d’un dessert de poire hérisson.
Les travaux réalisés tout au long de l’année ont été exposés.
Rappelons qu’un programme des animations est établi pour l’année. Chaque premier jeudi du mois, un après-midi jeux de société est organisé.
M. Philippe Grandcolas est satisfait du bon fonctionnement de l’association.
L’assemblée générale s’est terminée par la dégustation de la galette des rois.
Les personnes désirant rejoindre le groupe peuvent s’adresser à la présidente, Mme Michèle Simonin, ou se rendre les jeudis après-midi de 14h à 17h, salle des Épinettes (hors vacances scolaires).
En 1879 le Jurassien Jules Grévy est élu à la présidence de la République. Au Val-d’Ajol comme dans diverses communes de France, des bénévoles s’activent pour préparer la soirée du 14 juillet durant laquelle un grand feu d’artifice sera tiré sur la place du Sô. Car c’est Jules Grévy qui, en bon Républicain, va choisir comme fête nationale la date du 14 juillet et les réjouissances qui vont avec, une tradition perdue de longue date, et même un temps, remplacée par la Saint Napoléon.
Un farceur ou un anticlérical, peut-être les deux, eut une idée saugrenue. Faire croire à la population que le presbytère avait été la cible d’un attentat.
Pour ce faire, s’étant aventuré dans le bûcher de la cure, il eut l’idée de percer à la chignole dans un « mouchon » de bois particulièrement séduisant un trou suffisamment large et profond afin de pouvoir y dissimuler aux frais de la collectivité et en toute discrétion un pétard de circonstance.
La bûche ainsi garnie fut placée bien en évidence. L’artiste savait que la bonne du curé venait à cet endroit plusieurs fois par jour pour approvisionner son fourneau à quatre trous mis à contribution 365 jours par an pour préparer les repas sans oublier une fois par mois la grande lessive. L’artificier improvisé se doutait que la brave servante ne résisterait pas à la tentation de s’emparer de la bûche promise.
Comme prévu, l’heure venue, la bonne chaussa ses sabots et se dirigea vers le bûcher pour sa traditionnelle corvée de bois. Voyant une belle bûche insolente qui la narguait au milieu du passage, elle s’empressa de la cueillir pour la déposer dans son cabas. S’en suivit quelques minutes plus tard une explosion terrible faisant voler au plafond les cercles du fourneau au milieu des gamelles. Il n’y eut cependant point de blessé, simplement une grosse frayeur dans un halo de noirceur.
Mais l’affaire avait secoué tout le clergé. Le curé ne pouvait être visé à tire personnel car il était très apprécié de ses fidèles paroissiens. C’est donc toute la communauté religieuse qui pouvait être visée. Et de suite, la dit communauté pointa du doigt les nombreux cabarets du village source des pires débauches. Vice-versa, dans les cabarets on traita sans ménagement les membres du clergé de curés impudiques et de bourreaux d’enfants. Le journal la « Gazette de l’Est » s’en régala.
Noël est décédé au CHU de Remiremont le 12 janvier à l’âge de 83 ans.
Triplé, il est né le 25 décembre 1938 à Luxeuil-les-Bains, comme sa sœur Claudine et son frère décédé à 3 mois. Il passe son enfance à Saint-Bresson dans la maison familiale.
Il a effectué son service militaire durant 27 mois en Algérie, il était membre et porte-drapeau de la FNACA de St Bresson.
Le 30 avril 1964 il se marie avec une ajolaise Claude HUG de Faymont, et le couple aura cinq enfants : Stéphane, Emmanuelle, José, Samuel et Perrine, suivi de 14 petits-enfants et trois arrière-petits-enfants.
Il s’installe comme plâtrier sur la commune jusqu’à l’âge de la retraite en 1998. Sa famille était sa joie de vivre, les réunions de famille rassemblaient tout le monde autour d’un bon repas.
La retraite c’était aussi les voyages entre amis, les jeux de cartes entre copains et les bons restos, car Noël était très gourmand.
Ses obsèques ont été célébrées le 17 janvier en l’église du Val-d’Ajol.
Madame Odette HERZOG son épouse, ses enfants Véronique, Éric et leurs conjoints, ainsi que leurs petits-enfants Victorien, Adrien, Angèle, Émilien, Lucas, Morgane et Enzo, et leurs deux arrière-petits-enfants, vous font part du décès de Christian Herzog, survenu le 12 janvier à l’hôpital de Remiremont à l’âge de 87 ans.
Né le 10 août 1934 à Ruaux, il n’a pas connu sa mère, décédée en couche, et a perdu son père très jeune. Il a été élevé par sa tante à Aillevillers.
Le 31 mai 1963, il a épousé Odette Robert, le couple s’est installé au Val-d’Ajol.
Christian était titulaire de la médaille du combattant, en reconnaissance de la Nation et commémorative des combats en Afrique du Nord. Il a servi au Maroc en 1955 avant de rejoindre l’Allemagne en 56 puis de combattre en Algérie et en Tunisie jusqu’en 1957. À son retour, il est entré à Peugeot Sochaux pou y travailler durant 37 ans.
Habitant Larrière, il a été longtemps président de la société de chasse, une de ses passions. Tant que sa santé le lui a permis, il a entretenu son jardin et aimė accompagner ses petits-enfants dans leurs activités sportives. Ses obsèques ont été célébrées samedi 15 janvier en l’église du Val d’Ajol. Nos sincères condoléances.
Nous avons le plaisir de vous apprendre la naissance de Théo, fils d’Aurélien ABSALON, magasinier et d’Aurélie VILLEMIN, conseillère de vente, demeurant Rue des Prés de la Treille au Val-d’Ajol.
Gérard est décédé à son domicile le mercredi 5 janvier à l’âge de 80 ans.
Né au Val-d’Ajol en 1941 dans une fratrie de 7 enfants, il a épousé Marie-Agnès Vincent. Le couple a eu trois enfants, Christine, Anne et Alexandre ainsi que 6 petits-enfants et un arrière-petit-fils.
Il fut contremaître dans les hauts-fourneaux en Moselle, durant toute sa carrière professionnelle.
Bricoleur émérite, maîtrisant tous les corps de métier, il a rénové la maison où la famille demeurait sur le plateau de la Sentinelle.
Descendant d’une grande famille des deux côtés, Gérard, aimait partager de bons moments avec elle.
Ses obsèques ont été célébrées samedi 8 janvier en l’église du Val-d’Ajol. Nos sincères condoléances.
C’est au CHU de Remiremont où il était hospitalisé depuis trois semaines, que Roger est décédé à l’âge de 89 ans. Il est né à Paray-le Monial le 25 septembre 1932. Après sa scolarité, il a travaillé avec ses parents qui avaient un commerce de volailles.
Il a effectué son service militaire au Maroc en 1952 et a été rappelé pour servir en Algérie à Rouiba. Suite à cela, il a obtenu la croix du combattant.
En 1959, il a épousé Alice Lamotte et le couple s’est installé au Val-d’Ajol comme volailler, rue des Mousses, puis Grande-Rue comme poissonnier-volailler.
Quatre enfants sont nés au foyer : Véronique, Gilles, Didier et David, ainsi que trois petits-enfants Charlotte, Thomas et Julie.
Très impliqué dans la vie associative, il faisait partie du Syndicat des poissonniers de l’Est, de la Confrérie des Taste Andouilles, où son dévouement était sans bornes, des amis de la nature et du club Rando Découverte.
A la retraite avec son épouse, il a effectué de nombreux voyages.
Sa famille tenait une grande place dans sa vie.
Ses obsèques ont été célébrées le vendredi 7 janvier en l’église du Val-d’Ajol.