Le Val-d’Ajol en cette fin d’année

Pour les fêtes de fin d’année, l’opération « un sapin dans chaque hameau » ou lieu-dit a été reconduite. Les habitants, ont invité les voisins par un petit mot glissé dans la boîte aux lettres, leur donnant rendez-vous pour participer à la décoration du sapin Nordmann installé par le service technique de la commune. Boules guirlandes, crèche et d’autres accessoires de Noël confectionnés maison ont garni l’arbre pour le plaisir de tous, un goûter clôturait l’après-midi. Les gâteaux et boissons chaudes préparés par les pros de la pâtisserie régalaient tous les participants.

Le traîneau du père Noël avait investi le parvis de la Mairie.

Dans l’église la crèche était installée devant l’hôtel.

Décès M. Jean Duval

avis de décès


Nous venons d’apprendre le décès de Jean Duval, 93 ans, à l’Hôpital de Remiremont, où il avait été admis dimanche.

Habitant Faymont, Jean, ancien employé de chez De Buyer, s’est toujours donné pour le bien-être de la communauté paroissiale de Faymont et dans l’animation liturgique du Girmont.

Jean ayant donné son corps à la science, un temps de prière lui sera dédié ce jeudi 19 janvier 2 023, à 10 h 30, en l’église du Val-d’Ajol.

nos sincères condoléances.

Naissances

Plusieurs naissances ont eu lieu ces 4 derniers mois à la maternité de Remiremont, dont voici les noms :

SEPTEMBRE

Ardene fille de JARMAN-FORTIN Robert soudeur, et MACEYAK Bret directrice 88340 Le Val-d’Ajol.

OCTOBRE

Capucine fille de JACQUOT Nicolas agriculteur, et LUANGRATH Keomanouth vendeuse 2 route de la Banvoie 88340 Le Val-d’Ajol.

 Lou fille de REMY Pierre agriculteur, et PAOLETTI Marie sans profession le Dandirand 88340 Le Val-d’Ajol.

NOVEMBRE

 Emy fille de ANCEL Nikolas mécanicien poids lourds, et ANDRE Mélanie secrétaire, Olichamp 88340 Le Val-d’Ajol.

DECEMBRE

Margaux fille de HOURDEQUIN Loïc conducteur d’essais, et SENGER Camille sage-femme la Croisette 88340 Le Val-d’Ajol.

Ambre fille de LAMBOLEY Guillaume technicien bureau d’études, et BONNEFOI Aurore employée de commerce La Croisette 88340 Le Val-d’Ajol.

Rétrospective de l’année 2001/2002

11/07/01 : La ruche de l’association familiale quitte la rue de gare pour s’installer au collège Fleurot d’Hérival.

26/07/01 : Par anticipation, des conduites de gaz naturel à usage domestique ou professionnel sont enterrées avant de procéder à l’aménagement des places et des rues du centre.

13/08/01 : La chaufferie de Faymont Industrie est entièrement détruite par un violent incendie.

21/08/01 : La croix de la Rochotte qui n’avait pas résisté aux bourrasques de l’hiver est de nouveau coiffée de son croisillon.

12/09/01 : A l’occasion du centenaire de la loi 1901, plusieurs associations locales ont vu leurs efforts récompensés par une remise de diplômes.

08/10/01 : Des bénévoles s’affairent autour de la chapelle Mathiot au Moineau pour lui redonner un air de jeunesse.

20/10/01 : Réouverture de la route du Peutet fermée durant plusieurs mois pour élargir la partie de route située sur la commune de Remiremont.

15/10/01 : A l’initiative du curé de la paroisse, une nouvelle croix est installée sur le site de la Feuillée Nouvelle. C’est la croix du Jubilé 2000.

11/12/01 : Pascal RICHARD, commandant le centre de secours Ajolais, reçoit les galons d’adjudant.

29/12/01 : Un enfant du pays, François RÉGENNAS, participe au marathon d’Athènes.

ANNÉE 2002

01/01/02 : Fermeture du café bien connu de ZOUZOU à l’Hôtel Enfoncé où se sont succédés quatre générations de CLOLÉRY.

09/01/02 : Livraison d’un nouveau camion pompe pour le centre de secours Ajolais.

17/01/02 : Dominique ARNOULD remporte pour la 4e fois le championnat de France élite de cyclo-cross.

02/02/02 : Technique de pointe au service du réseau d’égouts. Les canalisations sont rendues étanches au moyen d’un revêtement plastifié.

13/02/02 : Visite du préfet dans les ateliers de la grande cuisine made in Vosges des Ets De Buyer à Faymont.

17/02/02 : La foire aux andouilles connaît un succès grandissant.

09/03/02 : Débat sur les dangers de consommer de la drogue, au collège Fleurot d’Hérival.

14/03/02 : Jérôme DANGEVILLE se distingue au championnat de France des sports adaptés en remportant la première place en ski de fond.

22/03/02 : La voirie rentre dans le domaine des compétences de la communauté de communes.

25/03/02 : La pose des conduites de gaz au centre ville est terminée.

30/03/02 : Le collège Fleurot d’Hérival a fêté à Sigmaringen le 30e anniversaire de son jumelage franco allemand.

5/04/02 : L’aménagement du centre bourg rentre dans sa phase active avec les premiers coups de pelleteuse place des écoles.

9/04/02 : L’Ajolais Mickaël CHAMPENOIS prend ses fonctions d’officier chez les sapeurs pompiers de Remiremont avec le grade de lieutenant.

22/04/02 : Sans doute âgé de plus de 150 ans, le marronnier de la place des écoles avait le tronc creux. Il est abattu par une entreprise spécialisé.

24/04/02 : création d’une commission des jeunes citoyens au sein du conseil municipal.

25/04/02 : le projet de création d’un office de tourisme intercommunal a été débattu.

02/05/02 : Les nouveaux habitants de la commune sont reçus en mairie par la municipalité.

8/05/02 : L’association ADMR s’installe au 45, avenue de la gare.

30/05/02 : En équitation, Elisa Sigrist est déclarée championne des Vosges de sa catégorie.

1/06/02 : Les agriculteurs réunis en mairie font connaissance avec le P.L.U. qui remplace le P.O.S. (plan d’occupation des sols).

4/06/02 : Vanony fait un tabac à la salle des fêtes.

16/06/02 : Les élèves de l’Institut de la Feuillée s’intéressent aux paysages et le font savoir autour d’une exposition.

05/07/02 : Le maire et les architectes invitent les ajolais à débattre de l’avancement des travaux du centre bourg à la salle des fêtes.

08/07/02 : L’office de tourisme du Val-d’Ajol fête ses 40 ans d’existence

12/07/02 : tragique accident de la circulation survenu à St Nabord qui coûte la vie à trois enfants du pays.

13/07/02 : Deux jeunes ajolais, Damien et Julien, se lancent dans la rédaction d’un petit journal baptisé l’Ajolais pour la durée des vacances.

18/07/02 : Inauguration de la fresque « Memoi Art » installée à la maison de retraite.

07/08/02 : La route des Aubeux sera déviée pour contourner la scierie de Faymont qui prévoit le lancement d’importants travaux de modernisation.

12/08/02 : Un nouveau logo a été choisi pour représenter la commune du Val-d’Ajol.

01/09/02 : Luc LIVET prend les fonctions de directeur à la maison de retraite.

02/09/02 : Monsieur Fessler présente la nouvelle chaudière au bois qui équipe désormais Faymont Industrie.

03/09/02 : Frédéric LÉONET s’installe à la tête des services techniques municipaux.

25/10/02 : Hervé De BUYER prévoit l’installation d’une école de cuisine d’ici deux ans à proximité de ses installations à Faymont.

15/10/02 : Inauguration de la semaine du goût avec Alain MADELAINE, président de l’institut de la gastronomie Française.

Diapositives scannées, d’autres seront rajoutées au fur et à mesure de mes recherches…

Décès de Michel Simonin

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C’est une figure bien connue de la commune du Val-d’Ajol qui vient de nous quitter.

Michel, appelé « Mimi » par toutes les personnes qui l’ont côtoyé, est décédé le 16 décembre à son domicile de la rue des Mousses.

Né le 28 juillet 1948, il unit sa destinée à Michèle FAIVRE.

Trois garçons viendront agrandir la famille Laurent, Christophe et Olivier, suivi de sept petits-enfants : Marine, Brandon, Océane, Hugo, Tom, Sarah, et Kayline.

Mimi a fait carrière à la SNCF jusqu’à l’âge de la retraite.

Très impliqué dans le monde associatif, il laissera un grand vide.

Sa plus grande fierté a été de pérenniser au Val-d’Ajol l’amicale des donneurs de sang dont il était le président depuis 1989.

C’était aussi un membre assidu au sein de la confrérie des Taste Andouilles, ainsi qu’à l’association des écoles publiques, et de bien d’autres…

Il a siégé un mandat au conseil municipal de 1987 à 1993.

La cérémonie religieuse a eu lieu le 20 décembre, en l’église du Val-d’Ajol.

Nos sincères condoléances.

Décès de M. Arnaud SIMONIN

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Nicole sa maman ; Christophe, Mathieu leurs conjointes et leurs enfants, ainsi que toute la parenté et les amis, vous font part du décès d’Arnaud, survenu le 14 décembre à l’âge de 47 ans.

 Né le 19 mai 1975 il était le grand-frère de la famille, sa scolarité terminée, il continue des études de comptabilité, et intègre le monde du travail à Paris, ensuite en Alsace, où, il est décédé subitement d’un malaise pulmonaire.

Issu d’une famille de musicien depuis plusieurs générations, Arnaud était un musicien dans l’âme, il jouait de la clarinette depuis l’âge de huit ans au sein de l’harmonie Jeanne-d’Arc, qu’il n’a jamais quittée.

Le Val-d’Ajol était resté son refuge, il aimait la nature et les promenades en forêt.

Son papa Jean est décédé en 1996.

La cérémonie religieuse a été célébrée en l’église du Val-d’Ajol le samedi 17 décembre.

L’harmonie Jeanne-d’Arc lui a rendu un dernier hommage.

Nos sincères condoléances.

Arrivée peu banale de St Nicolas au Val

Les petits Ajolais attendaient impatiemment St Nicolas Place de l’Hôtel de ville au Val-d’Ajol.

Après quelques minutes d’attente père Fouettard et le boucher sont arrivés avec les trois enfants sauvés par le st patron de la Lorraine, mais, St Nicolas se faisait attendre. Mme le Maire Anne Girardin informa la population que celui-ci avait pris l’avion pour arriver à l’heure, mais un incident s’était produit et le grand St homme se trouvait bloquer sur le clocher de l’église. Toutes les personnes présentes se rendirent sur la place du Sô. Effectivement St Nicolas s’apprêtait de descendre en rappel du clocher aidé de quelques escalateurs de l’association du CAPS de la commune.

Après 10 minutes de frayeur et d’efforts le grand St Nicolas retrouvait la terre ferme.

Le défilé eut lieu, suivi de la distribution de friandises par les bénévoles du Comité des Fêtes, sans oublier la séance photo sur le parvis de la Mairie décoré pour les fêtes de Noël.

Bonnes Fêtes de fin d’année à vous.

Les écoliers reçoivent Saint Nicolas

Les enfants de toutes les classes de l’école Primaire du Centre ont reçu St Nicolas et le père fouettard le jour de sa fête le 6 décembre. Comme tous les petits Lorrains connaissent la légende du grand Saint nous ne vous la raconterons pas.

Le saint patron a laissé aux enfants une brioche bonhomme, pour les remercier de leur accueil chaleureux, certaines classes ont chanté, ou récité des poésies, d’autres poser des questions sur son âge, l’endroit d’où il demeurait, et pourquoi son âne ne l’accompagnait pas…

Les plus petits avec l’aide de leurs maîtresses portaient un chapeau identique à ce grand Monsieur, qui, dans les années 50/60 nous apportait un jouet le jour de sa Fête.

Le père fouettard a quand même laissé quelques baguettes pour les élèves un peu dissipés.

Marché de Noël de Rayon de Soleil

L’association Rayon de Soleil était installée sous des chapiteaux vers l’entrée de la Maison de Retraite. La pluie et le froid, non pas refroidi les acheteurs venus nombreux.

Pendant deux jours les clients ont pu choisir dans les objets fabriqués par les résidents, sous la houlette des bénévoles, de jolies décorations de Noël, des cadeaux pour mettre au pied sapin etc… Comme à l’accoutumée, Michel avait déplacé son tour à bois et confectionnait des toupies et autres sujets, quant à Gilles, lui proposait les corbeilles en vannerie et autres accessoires.

Pâtisseries et boissons chaudes à consommer sur place ou à emporter permettaient de se réchauffer tout en dialoguant en amis.

Quelques commerçants ont contribué à l’opération en offrant leurs produits.

Grâce à votre générosité, vous avez participé au bien-être de nos ainés.

Anniversaire de l’Armistice, et Centenaire du Monument aux Morts

Après l’office religieux un cortège s’est formé pour se diriger vers le cimetière militaire, l’Harmonie Jeanne-d’Arc ouvrait la marche en musique suivie du corps des Sapeurs Pompiers, des membres du Conseil Municipal, des représentations d’associations Militaires et autres, et d’Ajolais. Dépôt de gerbe, Hymne Patriotique joué par l’Harmonie Jeanne-d’Arc.

Retour au Monument aux Morts au centre-ville ou la population Ajolaise était présente pour assister à la cérémonie du 104ème anniversaire de l’armistice de la grande guerre. Après les discours officiels et le dépôt de gerbe, les élèves de la classe de M Christophe Colnot de l’École Primaire du Centre, ont chanté le refrain de la Marseillaise, ensuite M Jean-Claude Brignon a relaté la construction du monument qui vient de passer un siècle d’existence.

Inauguré le 27 août 1922 pour honorer les soldats morts sur les champs de bataille pendant la 1ère guerre Mondiale, le Monument aux Morts érigé sous le mandat d’Émile BALANDIER à côté de la Mairie a connu bien des péripéties pendant sa construction.

La date d’inauguration se verra déplacée plusieurs fois, la statue de la victoire n’étant pas posée pour cause des délais trop courts pour sa fabrication et autres problèmes de sécurité et de matériaux.

Il fût inauguré le 27 août sans les grilles d’entourage et les arbustes, (la carte postale de l’inauguration a été prise plus tard, (Comme quoi nos ancêtres aussi trichaient quelquefois).

Henry Vaubourg entrepreneur dans la commune aura le privilège de construire le monument aux morts, sous les directives d’un sculpteur parisien. (Lire article précédent).

Comme d’autres qui sont morts des blessures de la guerre, le nom Henri Vaubourg ne sera pas porté sur le monument qu’il a pourtant façonné de ses mains. Seul le fils du président Doumer qui lui aussi avait été gazé, et qui avait de même choisit de mettre fin à ses souffrances au Val-d’Ajol chez ses amis de la rue des Mousses en 1923, a toutefois bénéficié d’une exception.  A défaut de galons, Henri Vaubourg aura tout de même été décoré de la Croix de Guerre.

L’Ajolais Henri Vaubourg avait un avenir béton

Si depuis la fin des vacances scolaires la population du Val-d’Ajol est en émoi. Son collège constitué d’une ossature métallique, construit il y a un peu moins de 50 ans, menacerait hélas de s’effondrer au moindre souffle. La faute à une dalle en béton qui présente de drôles de fissures. Or, il se trouve que si le Val-d’Ajol s’est fait connaître pour ces goûteuses andouilles depuis une cinquantaine d’années, la technique du béton armé fut aussi une de ses autres spécialités vite oubliées.

En 1912 déjà, lors de la réception des travaux du nouvel hôtel de ville, le jeune architecte chargé de mener à bien le projet piqua une crise de nerfs après avoir eu confirmation que l’entrepreneur Henri Vaubourg n’avait pas suivi ses instructions. Il aurait en effet coulé la dalle du rez-de-chaussée à sa manière sans en avertir son fouette-cul et il s’en expliquera par la suite dans l’un des PV de réception : « J’ai fait à mon idée mais la dalle n’en sera que plus solide ». Il est vrai que la technique utilisée par Vaubourg avait déjà fait ses preuves à maintes occasions. Les fermes reconstruites dans les environs, le plus souvent à la suite d’un incendie, et qui portent encore aujourd’hui sa signature ont passé le siècle sans poser de problème, idem pour les écoles Sainte Marie et Saint Charles construites vers 1910. Enfin Vaubourg, en 1912, lorsqu’il achève la construction de la mairie, est sur le point de signer un livre « Technique du béton armé », ce que le jeune architecte ignore probablement. L’ouvrage sera diffusé par la maison Béranger, un éditeur qui est une référence indiscutable dans les manuels scolaires y compris dans les grandes écoles qui préparent les futurs ingénieurs du génie civil. La première édition parue en 1913 connut un véritable succès comme la seconde édition datée de 1924. A la suite de quoi Vaubourg fit breveter sa technique pour les dalles en « béton Vaubourg ». Une technique qui va connaître un succès fulgurant grâce à la guerre. L’heure est en effet à la reconstruction du pays.  Vaubourg va ainsi, un peu par hasard, se créer une nouvelle activité très lucrative qui va l’occuper à plein temps. Car lorsqu’il vend son brevet à des collègues bâtisseurs, Vaubourg qui a suivi de solides études à Épinal pour ensuite parfaire ses connaissances à l’école supérieure des travaux publics à Paris accompagne toujours ses licences avec des calculs sur la résistance des dalles en question.

Puis arrive la terrible guerre. Vaubourg encore célibataire qui va être mobilisé le 2 août 1914 à l’âge de 32 ans servira durant 3 ans dans le génie. Son travail consistera alors à rétablir, après bombardement et toujours dans l’urgence, les chemins de fer détruits, les gares et les ponts qui sont nécessaires pour approvisionner le front en hommes et en matériel. Et justement ces arrivages de troupes fraîches, puis les évacuations de blessés et parfois de cadavres qui suivront immanquablement quelques jours plus tard l’amènent à se poser des questions.

La guerre terminée et de retour au pays, que pourrait-il raconter à ses copains, à part la pose de rails ?  L’idée que ses amis sur la place du village en viennent à le cataloguer de planqué l’empêche de dormir. Il demande alors sa mutation dans une unité combattante mais c’est un échec cuisant. Car le petit sous-officier, qu’il est et qu’il restera d’ailleurs, jusqu’à l’armistice, car il refuse l’idée d’une promotion quelconque, est capable d’organiser et de commander des chantiers qui mobilisent parfois jusqu’à 200 bonhommes. Il se refuse d’ailleurs à fayoter et ne se prive pas d’une certaine rudesse envers les officiers qui sont bien payés alors que lui a dû abandonner son entreprise. Mais pour l’état-major, c’est un élément précieux qu’il vaut mieux conserver. Vaubourg se souvient alors d’avoir eut recours au piston pour servir dans le génie ferroviaire lorsqu’il avait 20 ans et qu’il habitait en face de la petite gare du Val-d’Ajol. Il va donc à nouveau écrire au député de son arrondissement pour lui faire part de son cauchemar et il s’en explique d’ailleurs sans rien cacher.

Cette fois la demande du petit sous-officier sera exhaussée avec les compliments du ministère de la guerre qui consent volontiers, vu les circonstances, à faire une exception sans passer par la voie hiérarchique. Le sergent-chef Vaubourg Henri va ainsi rejoindre en 1917, dans l’Aisne, le 152e régiment d’infanterie, un régiment aux nombreux faits d’armes et bien connu des Vosgiens.

Mais l’armée, même en temps de guerre, peut rapidement engendrer l’ennui, entre deux batailles. Pas facile pour l’audacieux maçon de rester les bras croisés. Or, l’état-major cherche des volontaires pour commander les fameuses « Compagnies Disciplinaires » tout juste créés, une invention de Pétain qui répugne à fusiller des condamnés. Le système mis en place offre en effet à ces coupables des pires crimes la possibilité de se racheter.  Car les missions qui leurs seront confiées seront des plus périlleuses. Et après un temps variable, les condamnations pourront être levées par le tribunal militaire.  Reste à trouver qui va encadrer ces fortes têtes. L’intrépide sergent-chef Vaubourg lève la main, à la barbe des lieutenants et capitaines incrédules qui découvrent l’oiseau rare venu des Vosges, en faisant la grimace.

De l’action, notre Vosgien va en avoir à la pelle. Comme dans l’Aisne, à Mont-Notre-Dame, le 31 août 1918 exactement, face à la cathédrale sous laquelle un régiment ennemi a pris position dans un sous-sol truffé de galeries.  Alors que son équipe progresse en direction du front avec des rouleaux de fils barbelés, un bombardement intensif cloue toute l’expédition au sol.  La compagnie trouve à se réfugier dans d’anciennes caves de vignerons abandonnées, mais de nombreux hommes de la compagnie seront gravement incommodés par les obus chimiques. Et Vaubourg qui s’imagine, le temps de rassembler son équipage, qu’il a été épargné, sera finalement, lui aussi, évacué comme les copains par le poste de secours. Malgré son transfert dans un hôpital spécialisé du centre de la France, il ne pourra éviter de graves séquelles à savoir une vue déficiente et des poumons brûlés. Déclaré inapte au combat juste à la veille de l’armistice, il retrouve avec une grande amertume les bureaux de son entreprise dont la gestion avait été confiée à sa sœur durant 4 ans. Mais rapidement, il devra convenir que son handicap l’empêche de reprendre son métier d’entrepreneur.  

Or, des villes et villages entiers sont à reconstruire sur tout le nord et l’est de la France. Et Vaubourg qui a déposé un brevet vulgarisera à grande échelle sa technique des dalles en béton. Les licences qu’il propose ne sont pas sans contrepartie puisqu’il établit gracieusement sur demande les calculs de résistance.

En 1924, sa santé qui décline l’oblige à vendre son entreprise de construction à un ouvrier italien installé aux Granges de Plombières. L’ouvrier en question était arrivé au Val après la guerre pour terminer la nouvelle route de Plombières. La guerre avait en effet interrompu les travaux à hauteur du Grand Tournant.

Henri Vaubourg aura tout de même eut le privilège de construire le monument aux morts de sa commune sous les directives d’un sculpteur parisien.  

Vaubourg « retiré » des affaires pourra alors consacrer tout son temps à l’exploitation de son brevet sans avoir à sortir de sa maison. Mais en 1935, de plus en plus souffrant, le brave soldat de 14/18 met fin à ses jours dans son bureau.

Comme d’autres qui sont morts des blessures de la guerre, son nom ne sera pas porté sur le monument qu’il à pourtant façonné de ses mains. Seul le fils du président Doumer qui lui aussi avait été gazé, et qui avait de même choisi de mettre fin à ses souffrances au Val-d’Ajol chez ses amis de la rue des Mousses en 1923, a toutefois bénéficié d’une exception.  

A défaut de galons, Vaubourg aura tout de même été décoré de la Croix de Guerre.

La veuve Vaubourg, une ancienne infirmière militaire rencontrée lors de sa dernière hospitalisation vivra un temps de l’exploitation du brevet. Mais n’étant pas qualifiée pour offrir les calculs sur la conception et la résistance de ces ouvrages de béton armé elle devra embaucher presque à temps plein un huissier. Il sera chargé de débusquer partout en France les fraudeurs qui seront de plus en plus nombreux. Enfin, lorsqu’il faut à nouveau reconstruire après 1945, l’État va s’intéresser de près à l’utilisation de ce brevet mais sans donner de suite. Puis se posera la question de la validité du brevet que certains entrepreneurs mettent en doute. Sauf qu’une loi avait pourtant été votée pour prolonger la durée de ces brevets au motif que la guerre en avait empêché l’exploitation durant 5 ans. La veuve d’Henri Vaubourg croulera alors sous les procès même si dans la plupart des cas elle les gagnera. 

Enfin 70 ans plus tard, dans notre verte vallée de Combeauté, les Ajolais ont encore la dalle !

Des Rocks pour vous sensibiliser

Vous trouverez peut-être, en vous promenant, de jolis cailloux. Vous savez les cailloux que l’on peint, que l’on cache et que l’on fait voyager, estampillés Love On The Rocks.

 Le mois-ci, l’association et les groupes (ainsi que leurs membres) du même nom ont décidé de mettre en avant différentes causes.

 Pour commencer, la campagne octobre rose: Un mois pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Tous les ans au mois d’octobre, ce sont des milliers de personnes qui se mobilisent pour la lutte contre le cancer du sein. Les membres du groupe LOTR Lorraine (et autres régions), vont l’exprimer à leur façon sur des cailloux.

 Ensuite, l’association se mobilise contre l’abandon des animaux, et cela en collaboration avec l’association Pil’Poil Moustaches. De la même façon des petits cailloux défendant cette cause seront dessinés et dispersés un peu partout en France, mais notamment au Val-d’Ajol.

 Le mois dernier l’association LOTR avait mis en avant le SAFTHON (sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale), en plus de leurs cailloux dispersés un peu partout, les membres de l’association avaient organisé un évènement du côté de l’Alsace. Patricia qui représente l’association en Lorraine ne désespère pas d’orchestrer ce genre d’évènement au Val-d’Ajol pour différentes sensibilisations, en plus de sa célèbre chasse aux cailloux de juillet.

 Alors, ouvrez l’œil le mois-ci au Val-d’Ajol et faites voyager ces petits cailloux.

 Et, et… Patricia est en train de vous concocter un petit évènement Halloween. Alors, ce n’est pas qu’un seul œil qu’il vous faudra ouvrir, mais bien les deux et en grand!

 Patricia vous donne rendez-vous sur Love On The Rocks Lorraine pour en savoir plus.

415 paires de jambes à la marche rose

5 ou 10 Km, c’est sur ces deux parcours que les randonneurs venus sur la commune du Val-d’Ajol, ont pu choisir suivant leurs capacités ou leur désir.

La première marche a eu lieu en octobre 2019, sous la houlette de Brigitte ROMARY secrétaire de la ligue contre le cancer des Vosges.

Après ces deux années blanches dues à l’épidémie du Covid, les bénévoles ont œuvré pour organiser cette deuxième manifestation, avec le soutien de la municipalité et les commerçants de la commune.

Divers accessoires étaient proposés à la vente, tee-shirt, socquettes et autres gadgets vendus au profit de la ligue contre le cancer.  

Le bénéfice de cette journée est reversé intégralement pour cette cause.

La ligue contre le cancer rappelle que l’objectif principal d’octobre rose est de mobiliser un maximum de personnes autour du dépistage, et d’inciter les femmes à réaliser une mammographie.

Les randonnées étaient identiques à 2019 mais parcourues dans l’autre sens.

Quelques photos de la 1er Marche Rose organisée en 2019.

c’était une journée ensolleillée avec un nombre de participants plus élevé.

Cuisine en Fête

Cuisine en fête est devenue le rendez-vous des amateurs de cuisine et des produits du terroir, dont la fameuse soupe de Michel (Président de l’association des parents d’élèves des écoles publiques) cuite au feu de bois dans un énorme chaudron remplit des légumes du jardin et de monstrueux morceaux de porc frais, d’un élevage de cochons des alentours.

Les cuisinières s’affairent à l’épluchage des pommes, qui garnira la pâte à beignets, pour le rush de 10h, le dessert du midi et le goûter de quatre heures, enfin bref, elles se sont relayées toute la journée pour satisfaire les visiteurs.

La Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux proposait une dégustation de la célèbre et non moins connue Andouille du Val-d’Ajol, dont le grand dépendeur Philippe était devenu serveur pour l’occasion.

Le cuisinier du restaurant « La Cocotte » avait délaissé son piano pour venir faire une démonstration d’une recette spéciale pour cette journée, devant un public attentif et désireux de la déguster avant de l’essayer.

Tous les producteurs présents proposaient une dégustation de leurs produits.

Le Fumoir Vosgien avait déplacé un fumoir ambulant pour montrer la fabrication de l’andouille et la façon de la fumer au bois de hêtre.

Le fournil Ajolais a pétri la pâte à pain devant un public attentif à des gestes ancestraux de nos aïeux paysans, et cuit ses miches dans un four à pain chauffé au bois.

Le Val-d’Ajol est une commune réputée pour son bien-vivre, bien-manger et ses animations tout au long de l’année.

Forum des associations

Cette année le forum s’est tenu à la salle de sport « Jean Gallaire » rue des Œuvres.

Les associations sportives s’étaient installées sur leurs terrains respectifs, et à l’intérieur de la salle.

Des chapiteaux abritaient un grand Nombre d’associations diverses venues exposées pour faire leur promotion et recruter de futurs adhérents ou bénévoles.

Christophe NAEGELEN est passé par là, se prêtant à la pause photo avec le club Rando découverte du Pays d’Hérival dont Pascale est la présidente depuis un an, et il pourrait peut-être intégrer le groupe de scrabble quand il sera en retraite d’ici quelques années…

L’album photo est plus parlant que les mots, si vous voulez rejoindre un groupe ou un club.

Anniversaire de la libération du Val-d’Ajol

Pour le 78ème anniversaire de la libération du Val-d’Ajol, deux gerbes de fleurs ont été déposées au Monument aux Morts, par Mme le Maire Anne GIRARDIN, Thomas VINCENT, 1er adjoint et Conseiller Départemental, une élève des écoles publiques représentant le conseil municipal des jeunes, et M. André PETITJEAN, Président des AFN et ancien maître des cérémonies patriotiques du village.

Un premier hommage a été rendu aux victimes de la seconde guerre mondiale, le second a marqué l’anniversaire de l’inauguration du monument qui a eu lieu le 27 août 1922.

L’harmonie Jeanne d’Arc a interprété les hymnes nationaux des pays qui ont libéré la France.

L’inauguration officielle du Monument aux Morts aura lieu le 11 novembre, jour de l’armistice de la guerre 1914 – 1918.

Inauguration de la Fête Foraine du 15 août.

Depuis quand existe la fête foraine ?.

Bonne question ! hélas je n’avais pas la réponse… Alors pour ne pas me mouiller je dirais qu’elle a toujours existé mais sous des formes différentes suivant les époques.

Wikipédia que j’ai consulté donne cette explication « Une fête foraine ou foire ou vogue est un rassemblement en plein air de forains indépendants itinérants revenant à date fixe. Elle regroupe des attractions et manèges, ainsi que divers stands, tels que jeux de tirs ou vente de friandises.

L’apogée : début du XXe siècle.

 La « fête » a été inaugurée par Mme le Maire et quelques élus dont Thomas Vincent conseiller départemental, le Président des commerçants et artisans (l’UCAV). Et les forains.

Les manèges, confiseries et autres stands sont ouverts durant deux semaines.

On se souvient de la foire qui avait lieu le lendemain de la Fête, donc, le 16 août, mais qui hélas, a décliné d’année en année par manque de forains, elle est remplacée par « Le salon des sites remarquables du goût » voici 9 ans, la commune du Val-d’Ajol a été reconnue site remarquable du goût avec sa célèbre andouille du Val-d’Ajol commue bien au-delà de nos frontières.

Une année satisfaisante pour l’association du Ô d’Hariol

L’assemblée générale a eu lieu à l’extérieur de la chapelle sous des chapiteaux mis à disposition par la commune dont plusieurs représentants étaient présents, Thomas VINCENT représentait aussi le Conseil départemental, on notait la présence de Mme Véronique MATHIEU ancienne députée européenne.

Le Président Jean-Paul ROMARY retrace l’année écoulée :

Les démarches administratives, la sécurité, Le suivi des demandes de subventions, etc…

Les animations de l’année écoulées seront reconduites. La chasse au trésor d’Halloween, le marché de Noël, avec la venue du Père Noël, la randonnée du printemps, les concerts, et le repas champêtre.

Le trésorier présente un bilan positif pour cette première année.

Le montant de la cotisation reste inchangé pour les adhérents entre 18,35 euros ou plus pour l’année.

En avant-première quelques petits travaux ont été réalisés, des toilettes sèches, indispensables pour les manifestations, la boîte à livres réalisée par Marcelin, qui fonctionne bien et autres entretiens des lieux.

Les travaux de rénovation de la chapelle doivent commencer en automne, par le coulage d’une dalle en béton pour remplacer le plancher, la rénovation de la sacristie et une fenêtre surplombant la porte d’entrée, ils seront réalisés par les bénévoles de l’association.

Inaugurée en 1923 la Chapelle du HARIOL, fêtera ses cent ans l’année prochaine, lors du repas champêtre.

Quelques photos de L’AG, et du repas champêtre prises de Lucie.

Réunion du collectif « Tous unis pour le collège » du 16 septembre 2022

La réunion a eu lieu à l’Espace Culturel à 19H.

 Le compte-rendu de la réunion du 14/09 au Conseil départemental, avec un ressenti mitigé de cette entrevue a été lu à l’assistance présente.

Voici le lien du compte-rendu du RDV avec le département le 14/09 :
https://docs.google.com/…/1MiEz_ioa…/edit

Les grumes placées devant L’entrée principale du collège.

 Le comité de soutien avait reçu une lettre recommandée du 1er magistrat, leur demandant d’enlever les grumes posées à l’initiative du collectif, les sommant de les retirer avant 8H15 vendredi 16 septembre, sinon elles seraient enlevées par les services techniques de la commune.

Chose faite avant l’heure fatidique.

Voici la présentation du projet pour le maintien d’un collège au Val-d’Ajol qui a été soumis au Président du Conseil  départemental.

Le collectif “Tous unis pour un collège au Val-d’Ajol” formé le soir du 23 août 2022 des parents d’élèves, des commerçants, des retraités (+ de 100 personnes) impactés par la décision de fermeture soudaine du collège au site du Val-d’Ajol :

● AUCUN ne remet en question le motif de SÉCURITÉ pour la fermeture

● CONSCIENTS des impacts sur les collégiens et la vie globale du territoire

● DÉTERMINÉS, via des actions pacifiques, à se faire entendre

Nous avons pris en compte :

Votre engagement d’un projet de collège pérenne et innovant, inscrit dans le plan prioritaire de jeunesse, inscrit dans l’expérience territoires éducatifs ruraux (Éduc. nationale Metz-Nancy).

Nous demandons la tenue d’un débat au CD88 et une ligne budgétaire dédiée pour décembre 2022.

Notre objectif

Le retour rapide des collégiens et collégiennes dans la commune du Val-d’Ajol avant les premiers gels, soit fin des vacances de la Toussaint

Pourquoi ?

La sécurité routière & le temps de transport quotidien

(cf Guide pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires)

La loi relative au développement et à la protection de la Montagne (notamment l’article 13) les collectivités territoriales doivent mener une politique permettant d’assurer la pérennité des services publiques.

Le programme d’attractivité de la commune en lien avec le programme de revitalisation Petite Ville de Demain (économie, habitat, environnement, etc.)

Un collège transitoire pour

1. Les conditions optimales d’éducation des élèves :

2. Le maintien de l’attractivité du territoire

3. L’expérimentation du collège pérenne un site de collège singulier, de proximité, ouvert, inscrit dans son territoire et l’avenir.

Un collège transitoire pour

1. Les conditions optimales d’éducation des élèves :

2. Le maintien de l’attractivité du territoire

3. L’expérimentation du collège pérenne, un site de collège singulier, de proximité, ouvert, inscrit dans son territoire et l’avenir

● la sécurité des élèves

● les temps de transports scolaires réduits

● la spécificité géographique montagneuse

● le bien-être des élèves

● l’équité des élèves

● le confort des élèves externes

● l’adaptation avec les horaires souples

● l’accès libre aux activités extra-scolaires

● l’apprentissage de l’autonomie

● l’attractivité (programme Petite Ville de Demain)

● éviter la fuite des collégiens et de leur famille (déjà le cas)

● éviter la baisse de la démographie

● éviter la baisse des investissements (déjà le cas)

Nous souhaitons :

L’engagement du CD88 et/ou de l’Éducation nationale sur la nécessité du retour rapide des collégiens au Val-d’Ajol, avec l’envoi d’une commission de sécurité et d’accessibilité afin de nous accompagner sur la faisabilité du projet transitoire, (QUI EST HABILITÉ À

CONVOQUER ? et QUAND ?)

La possibilité d’échanger avec les experts du CD88 et de l’Éducation nationale, rassurant sur l’avenir des parents d’élèves, des commerçants, des artisans, des élus et des habitants,

 et permettant à notre territoire de poursuivre sa revitalisation amorcée depuis quelques années et soutenue par le programme Petite Ville de Demain.

Téléthon de l’été

Une équipe de jeunes adultes responsables, + :

Du soleil, de bonnes chaussures, des vélos tout terrain, des frites avec des vraies patates non congelées, des barbecues chauffés avec du bois du Val, des saucisses, merguez, lard du boucher du coin, de la tarte aux pommes maison, des boissons rafraîchissantes, mélangez le tout avec une sauce bonne humeur et vous obtenez la journée fantastique, de la 2ème édition du téléthon, organisé par Axel et son équipe de joyeux mais dévoués lurons.

Cette année la manifestation a eu lieu au complexe sportif, rue des Œuvres.  

Dès huit heures toute l’équipe était à pied-d ’œuvre :

Les randonneurs et les vététistes se pressaient devant les tables d’inscriptions.  4 parcours étaient proposés : 1 pour la randonnée et 2 autres pour les VTT, 1 pour le Trail.

Pour la sécurité de tous, les directions et les dénivelés étaient différents. Chaque participant choisissait son parcours suivant ses capacités physiques.

Pour se restaurer il fallait réserver au moment de l’inscription, sinon c’était un retour à la maison avec l’estomac dans les talons.

Ce fût une journée réussie, avec 450 participants, et 220 repas servis, et des boissons fraîches tout au long de la journée.

Cette manifestation a eu lieu avec l’aide des services techniques de la ville, plusieurs commerçants, agriculteurs et autres entités.

Tous les bénéfiques seront intégralement reversés au Téléthon.

Un grand Merci à tous.

Prochain rendez-vous en décembre pour les journées du téléthon.

Marcher pour le bien-être de nos ainés.

L’association Rayon de Soleil organise chaque année une randonnée aux alentours de la commune.

Le départ a eu lieu dans l’enceinte de la résidence Val de Joye (EHPAD).

Deux parcours de 5 ou 10 KM étaient proposées cette année 2022 aux participants.

Bien que la pluie se soit invitée en fin d’après-midi, les 110 randonneurs inscrits sont rentrés sains et sauves, mais certains étaient « trempés-mouillés », mais satisfaits de leur balade sur les hauteurs de la commune.

Pour le parcours des 10 KM, une petite collation les attendaient sous l’abri à la Feuillée Nouvelle.

A leur retour une buvette et des pâtisseries fabrication maison attendaient les affamés, ainsi qu’un stand garni de travaux manuels réalisés par les résidents et les bénévoles.

Appel aux dons de Rayon de Soleil :

Les bénévoles de l’association Rayon de soleil sont présentent tout au long de la semaine pour proposer aux résidents diverses activités en complémentarité avec le personnel de l’établissement : tricot, jeux de société, jeux d’adresse, décoration chant vannerie et sorties…

Les activités sont en partie prises en charge par l’association Rayon de Soleil.

Actuellement vu le contexte sanitaire des manifestations importantes qui permettaient de financer ses animations ont dû être supprimées ou revues à plus petite échelle.

Pour la pérennisation des activités proposées par l’association, ils font appel aux dons car voici quelques années, les cotisations ont été supprimées.

Une boîte se tient à votre disposition à l’accueil de la Maison de retraite.

Un geste de votre part, pour « le bien vivre à Val de Joye ».

Merci.

Messe à la chapelle Mathiot

La chapelle Mathiot se situe au lieu-dit « Le Moineau » sur le territoire de la commune du Val-d’Ajol.

 Étant trop éloignée du centre, cette section du Moineau a été rattachée à la paroisse de Plombières les Bains, plus proche en distance de cette ville.

Tout le versant Ajolais côté Moineau et le Dandirand, pour des facilitées de déplacement font partie de la paroisse de Plombières.

Le Hariol , (pour les habitants de cette section une chapelle fût érigée en 1923), comme pour la section du Girmont qui demanda son indépendance pour cause d’éloignement du lieu du culte.

Il faut dire que les moyens de locomotion à une certaine époque se résumaient à marcher, à prendre la calèche, le vélo ou plus tard, la voiture…

Le même cas pour la petite commune d’Hérival, qui a été reprise par la commune du Val-d’Ajol, faute d’habitants, mais rattachée à la paroisse du Girmont-Val-d’Ajol, d’où la confusion pour certains de penser qu’elle est sur le territoire du Girmont.

Depuis la restauration de la chapelle, une messe ou deux y sont célébrées chaque année.

Le jeudi 23 juin la messe a été célébrée par l’abbé Claude Durupt épaulé par les personnes qui entretiennent ce lieu, des bénévoles, et des membres de l’équipe paroissiale.

le verre de l’amitié clôturait cette cérémonie amicale.

Les pèlerins du Val-d’Ajol et de Plombières apprécient ce rendez-vous annuel et convivial.

Photos de Caudine et Bernard.

Retour des écoliers sur les bancs de l’école du Centre

Pour les élèves de l’école du centre la cloche a sonné le 1er septembre.

Les chiffres restent stables, 157 enfants sont retournés sur les bancs de l’école.

Du côté de la maternelle, les petits nouveaux rentraient dans l’enceinte du bâtiment accompagnés de leurs parents, cette première rentrée et un moment fort pour les deux partis.

L’équipe pédagogique se compose :

Classe de maternelle : Audrey Mathieu et Sophie Ihy secondées par Séverine Bomont comme ATSEM pour la toute petite section et la petite section.

Lucile Mathiot, épaulée par Stéphanie Ougier pour la moyenne et grande section et Stéphanie Thierry, aidée par Sandrine Laroche en grande section.

Pour les primaires, Justine Tassin est en charge des CP, Adeline Mangin des CE1, Élisa Laurent des CE2. Rémi Langlassé et Audrey Mathieu des CM1 et Christophe Colnot des CM2.

Laura Meisse, étudiante en pratique de responsabilité assurera les remplacements.

Cet été, la classe accueillant une unité de l’institut médico-éducatif Dedecker a été rénovée.

Rentrée en classes à l’école STE MARIE

La rentrée des élevés à l’école Ste Marie s’effectue sur deux jours. Cette année c’était le 29 août pour la maternelle, et le 30 août pour les primaires, au total c’est 96 écoliers qui sont accueillis dans l’établissement.

Pour ne pas perturber les bambins de trois ans, pour qui une nouvelle page de leur enfance se tourne « tu vas aller è l’école demain » désespoir pour certains de laisser papa et maman et de découvrir un lieu inconnu, pour d’autres plus hardis c’est naturel ils ont déjà vécu la crèche ou la nounou, côtoyé d’autres camarades.

La directrice Muriel RICHARD reçoit les parents et l’enfant par petits groupes en début de matinée, le temps de faire connaissance et présenter la maîtresse au bambin.

Une bonne dizaine d’enfants ont été accueillis à la maternelle cette année.

Pour les élèves du primaire c’est une rentrée joyeuse et bruyante, contents de se retrouver après deux mois de vacances.

Le calme est revenu dans les rangs juste avant la rentrée en classe.

Une collation était offerte aux parents dans la cour, pour faire plus amples connaissance.

Décès de Madame Cécile GALLAIRE

avis de décès

Jean-Claude et Odile GALLAIRE ;

Philippe et Brigitte GALLAIRE ;

Martine et Francis GALLAIRE,

Ses enfants et leurs conjoints ;

Ses petits-enfants et arrière-petits-enfants ;

Les familles GALLAIRE, JEANNEY ;

Et toute la parenté, vous font part du décès de

Madame Cécile GALLAIRE

Survenu le 18 août, à l’âge de 91 ans, à l’EHPAD « Val de Joye » au Val-d’Ajol.

Son mari Gilbert est décédé le 21 juillet 2016.

Cécile est née au lieu-dit Les Chavannes en 1951, elle a pris pour époux Gilbert GALLAIRE demeurant Le Champ de Fougerolles, où ils ont vécu leurs vies.

Trois enfants sont nés de cette union Jean-Claude, Philippe, tous les deux retraités et Martine responsable de la boutique de l’hôpital de Remiremont.

Elle a été employée pendant quelques années par l’entreprise La Famille comme aide à domicile.

De graves problèmes de santé ont perturbé la seconde moitié de sa vie.

Depuis quelques années elle résidait à l’EHPAD du Val-d’Ajol.

La cérémonie religieuse a été célébrée le 22 août en l’église de Fougerolles.

Mariage

mariage val d'ajol

Samedi 27 Août, en présence de Malhory, leur fils âgé de 4 mois, leurs familles et amis, a été célébré le mariage de Pauline DEHAIS, technicienne en laboratoire et d’Édouard MOUGENOT agent spécialisé de chais.

Le couple est domicilié rue du Dévau. C’est le Maire, Anne Girardin, qui a recueilli le consentement des jeunes mariés.

Nos meilleurs vœux de bonheur.

Naissance

Nous apprenons la naissance de Joyce, fille de Jessy LOPÈS, boulanger, et d’Amélie BALANDIER, réceptionniste, demeurant à Le Val-d’Ajol.

Bienvenue à Joyce, félicitations aux parents et grands-parents.

Accueil des vacanciers du mois d’août

Pendant la période estivale, la Confrérie des Taste Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol, accueille les vacanciers et touristes de passage dans la vallée Ajolaise.

L’accueil du mois d’août était installé parmi les exposants venus de contrées proches ou lointaines, présenter les spécialités de leur région, classée parmi les sites remarquables du goût.

Le président de la confrérie Gérard Vançon, a présenté et vanté la spécialité de la commune « l’andouille » saucisse fumée conçue à base de chaudin et d’échine de porc coupé au couteau, d’épices et autres aromates dont chacun des cinq bouchers garde le secret, la célèbre foire aux andouilles se déroulant le troisième de février, mais dont les festivités s’étalent sur trois jours maintenant.

En sa qualité hôtesse d’accueil Maéva a présenté L’office du tourisme intercommunal, détaillant les spécialités de chacune des dix communes réunies.

Ne pas oublier de parler de la petite commune du Girmont dont le Maire est Patrick Vincent. Son marché nocturne du terroir déplace un nombre considérable de touristes et locaux durant ses dix marchés nocturnes de l’été, sans compter les autres animations tout au long de l’année.

L’épinette du Val-d’Ajol était aussi présente, accompagnée de Simone pour lui gratter les cordes, faisant résonner la valse de Dorothée et autres morceaux folkloriques.

Pour clôturer l’accueil, le grand dépendeur Philippe Biette a invité toutes les personnes présentes à partager le verre de l’amitié assorti de charcuteries locales.

  

L’andouille présente sur les Sites remarquables du Goût

Voici 9 ans la première édition des sites remarquables du goût s’installait sur la place du monument, à l’initiative de l’ancienne municipalité dont le Maire était Jean RICHARD.

Ces journées remplacent la foire du 16 août qui avait lieu le lendemain de la fête dans la rue de gare, foire qui a périclité au fil du temps, n’ayant plus de forains pour venir déballer.

Une autre animation prendra le relais.

Le Val-d’Ajol ayant eu le label et classé « Site remarquable du goût » de Lorraine, grâce à l’Andouille, rejoint ses sœurs déjà promues, Ail rose de Lautrec, veau d’Objat, sardines de Saint-Gilles-Croix-de-Vie…

 Le réseau « les sites remarquables du goût » permet de découvrir la palette de saveurs du patrimoine culinaire français. Entre routes touristiques et bastides, ce réseau recense les différents sites pour découvrir les produits de la mer et des étangs, mais aussi les produits de la terre, ainsi que les professionnels qui les élaborent.

Il existe 71 sites remarquables du goût actuellement identifiés en France et emblématiques du patrimoine culinaire et du paysage.

Qu’est-ce qu’un site remarquable du goût ?

Prenez une spécialité alimentaire régionale, et le territoire qui lui est propre, tourné vers l’accueil du public et des consommateurs. Ce patrimoine exceptionnel dessine la carte des sites remarquables du goût, un label crée en 1995, qui allie tourisme, agriculture, écologie et culture.

Le PNA (Programme National pour l’Alimentation) s’est donné pour objectif, entre autres, de mieux les valoriser auprès du public, et d’en identifier une centaine en tout. Il s’agit d’encourager une consommation de qualité, de mettre en valeur les terroirs d’origine de ces produits et de structurer une offre d’authenticité.

Un projet dans lequel tout le monde est gagnant : consommateurs, agriculteurs, association de promotion de ces produits régionaux, gîtes et chambres d’hôtes…

En 2010 le kirsch de Fougerolles a obtenu la reconnaissance en A.O.C et depuis 2019, est inscrit au patrimoine culturel immatériel dans la rubrique des savoirs faire pour la culture de la cerise et la distillation du kirsch.

Le 15 février 1965 est née la Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol. En 1984, 5 charcutiers ainsi que la Confrérie docte Insigne Gourmande des Taste-Andouille et du Gandoyaux dépose la marque « l’Andouille du Val-d’Ajol ».

L’inauguration a eu lieu le samedi 13 août, Mme le Maire Anne GIRARDIN a coupé le ruban en présence du député Christophe NAEGELEN, Thomas VINCENT Conseiller départemental, Philippe FAIVRE Maire Honoraire et ancien vice-président du Conseil Départemental, Jean RICHARD ancien Maire , Éric BONGEOT Président de l’association sur le Val-d’Ajol « des sites remarquables du goût », de la Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol, d’élus et autres représentants d’associations de la commune.