Si dans les années 30, l’avenir de toute une génération d’ouvriers s’est soudainement assombri avec la crise, les écoliers de la communale profitaient du mardi gras pour faire la démonstration qu’ils étaient prêts à relever le défit, à coups de… balais.
Comme pour les paniers en osier, la confection à la maison de ces balais de boulots, ou plutôt de bouleau, occupait souvent les vieillards durant les mois d’hiver, soit pour se rendre utile, soit pour arrondir les fins de mois. Il existait encore jusque dans les années 50 un véritable débouché pour ces balais rustiques, faits de bouleau ou de genêt, très bon marché.
En 1971, la plus grosse entreprise paysagiste de France (avec 600 ouvriers), située à Gennevilliers en région parisienne, s’approvisionnait dans l’Est en les achetant par palettes entières.
Au Val d’Ajol, ils étaient fabriqués à l’hospice. Le Gros Lili, originaire de la Croisette, qui terminera son existence dans cet hospice, passait pour un spécialiste. Il avait ses coins à bouleaux comme d’autres ont des coins à champignons.
Sur les quelques photos dont nous disposons, nous n’avons pu identifier les Ajolais de la communale. Avis aux connaisseurs !